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Citation de Chrichrilecture


Michel et Francis attendent que le mauvais perdant se soit éloigné pour me prendre familièrement par les épaules et m’entraînent jusqu’au café. J’espère qu’ils vont me payer un verre, car j’ai la gorge sèche comme du buvard. Francis appelle la patronne : — Oh, Juliette, amène Fanny ! En attendant qu’elle arrive, Michel m’explique : — Lorsque l’on perd sans marquer de point, on doit embrasser Fanny. Cela ne me dérange pas, bien que j’ignorais que Juliette avait une parente chez elle. Pourvu qu’elle ne soit pas trop tarte comme disait les sœurs Tatin ! Juliette revient avec un superbe tableau représentant une dame penchée en avant dont on ne voit pas le visage, mais plutôt un imposant fessier. Bon, j’ai vite pigé ! Mais, en me penchant pour embrasser le tableau, je ne peux m’empêcher de murmurer à Juliette : — J’aurais préféré les vôtres ! Ce qui la fait rougir jusqu’aux oreilles. Heureusement, dans le joyeux brouhaha que déclenche mon baiser, sa rougeur passe inaperçue. Pour me remettre de mes émotions, mes adversaires me proposent de prendre un verre. Allez, je me la joue provençale, un pastis.
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