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Citation de Pris


Franchissant la vaste enceinte de Karnak, ce « Vatican égyptien », Jean-François entre dans le domaine sacré d’Amon. Il contemple et, au-delà des monuments, il sait que l’éblouissement qu’il ressent à Karnak, Louqsor comme aux Pyramides ou devant le Sphinx, jaillit des vagues d’or du désert qui viennent expirer à leurs pieds en les magnifiant. Ruines plus que jamais magnétiques dans la solitude des temps et de l’espace. Symbole de la force qui se dresse, éternelle et mystérieuse. Belles dans leur mer de sable.

Cette « Thèbes aux cent pylônes est le livre tou­­jours ouvert de cette triomphante histoire », écrira Ernest Renan après sa visite dans « cette bibliothèque sans égale ». Comment décrire Karnak, s’interroge Champollion, face à cette grandeur démesurée qui dépasse l’échelle humaine. Le site lui donne l’impression d’une ville de monuments. Une sensation d’écrasement. Cité bâtie pour les dieux où il rôde avec stupeur. Littéralement écrasé par ce « palais de géants » dont il ne reste qu’une magistrale forêt de pierres où, dans un désordre fantastique, les tambours s’enchevêtrent dans les linteaux, les fragments de piédestaux gisent près des architraves brisées, les chapiteaux escaladent les corniches.
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