Saponara se perdit à nouveau, pensant à combien il serait beau de vivre seul dans une forêt, dans un ermitage ignoré de tous, et de se nourrir de baies et de quelques bêtes qu'il aurait élevées, et de s'ensauvager dans l'ombre pérenne, dans le silence de la sylve, dans l'éternel chapelets de jours, mois et saisons monotones, à l'instar de certains vieillards solitaires de ces vallées qui quittaient la civilisation et désapprenaient à parler.