Habiter le Maroni
Ce quotidien est également le lieu d'identifications transnationales, comme l'exprime un jeune homme, Clyde Alwanahi:
Je suis étranger. Mais j'ai grandi dans ce pays.Je suis Saint-Laurentais, je suis Guyanais.Je suis à la fois Surinamais et Français. Quand je suis au Surinam, je suis chez moi, ici, je suis chez moi. Je fais la part des deux pays parce que j'ai la culture des deux pays en moi.( 25 juillet 2014, entretien en français)
Pourtant, le Maroni n'a pas toujours été un espace frontalier.Il l'est devenu.
( p.43)