L’obstination de cette mouche est surprenante. En général, une mouche que l’on pourchasse finit tôt ou tard par s’en aller d’elle-même, ou par périr sous vos coups. Il est vraiment singulier que je ne parvienne pas à la mettre hors de combat, d’une manière ou d’une autre. C’est, je crois, la première fois que je me trouve sans défense devant une mouche. Et je suis d’autant plus agacé que, cette mouche mise à part, tout va le mieux du monde pour moi : cœur, argent et affaires, comme disent les faiseurs d’horoscope. Mais il y a cette mouche qui, à elle seule, gâte tout.
La mouche, p. 14