Nous sentons bien, qu'au-delà de la transformation du livre, [...] , transparaît un dessein d'une tout autre portée qui devrait alerter beaucoup de gens s'ils en prenaient conscience. Nous voulons parler du contrôle des populations. [...] En ne permettant qu'à quelques productions promues par la publicité d'être visibles et en démantelant les réseaux à travers lesquels celles qui ne s'adressaient pas au plus grand nombre parvenaient à exister, on aboutit, forcément, à une raréfaction et à une uniformisation de l'offre. En d'autres termes, ce qui n'est pas destiné à "tout le monde" n'aura plus qu'une survivance clandestine, sans danger pour la suprématie des quelques groupes qui détiendront le marché et téléguideront le choix des lecteurs.