J'ignorais que Colombe Pringle était la fille de Flora Groult.
J'ignorais tout de sa carrière de journaliste.
Ce livre est l'autobiographie d'une femme vieillissante qui assume comme elle peut les inconvénients de la vieillesse annoncée.
Elle y parle de sa famille célèbre, de ses enfants, de sa vie en générale.
J'avoue avoir été un peu déçue.
On n'y apprend rien qu'on ait déjà lu sur la vieillesse
L'écriture est correcte mais sans plus.
Heureusement que le livre est court.
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Livre proposé par mon groupe de lecture.
Le ton est léger. Le contenu et le style tiennent plus du magazine féminin que de l'exercice littéraire.
J'ai été alternativement amusée et agacée par les confessions de l'auteure dont je suis proche par l'âge et les préoccupations qui en découlent.
Sa gouaille ultra chic nous rappelle qu'elle est bien la digne fille et nièce des célèbres Benoite et Flora Groult.
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Foin des railleries, j’ose avouer que j’aime beaucoup le magazine Point de vue. J’apprécie en premier ses mots fléchés mais aussi ses articles historiques et ne dédaigne pas, j’assume, ses « peopleries » princières. Et surtout, avant, j’adorais les éditos de sa rédactrice en chef Colombe Pringle. Courts, percutants, drôles, ironiques, élégants, et magnifiquement illustrés par sa consœur Hélène Tran, je les collectionnais et les relis régulièrement.
Tout cela pour dire que je me suis précipitée pour acheter « La vie devant moi », son premier livre, je crois, dès sa parution. Hélas, la déception fut à la hauteur de mes attentes : immense.
Si, comme le signale la quatrième de couverture, l’auteur pose un regard sans tabou sur le temps qui passe et celui qui reste, si elle nous raconte par le menu ses origines peu banales – elle est tout de même la fille de Flora Groult et donc la nièce de Benoîte – si elle use parfois d’ironie, de mordant pour parler des « sexa », des chairs flasques, des amours perdus et d’autres que l’on peut retrouver, j’ai eu l’impression de lire un peu mon histoire, ascendance brillante en moins, et celle de toute femme arrivée à la fin de sa vie active, j’entends par là rémunérée.
Grosse déception donc et le sentiment d’avoir joué, malgré moi, le rôle d’une psychothérapeute.
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Oui, gentil c'est tout ce que ce livre représente pour moi.
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Je me rappelais avoir vu une photo de Colombe Pringle, il y a longtemps dans Elle. Elle était élégante, souriante.
La retraite arrivant, j'ai été intéressée par son témoignage.
C'est court, vite lu, vite oublié. Elle témoigne de ses origines assez prestigieuses, de ses rencontres professionnelles, de sa vie de critique de mode ... pour réussir à en faire le deuil je suppose.
Elle évoque les désagréments qui commencent, notamment au niveau physique pour mieux les supporter.
Mais peu de réflexion ou d'approfondissement.
Le dernier chapitre invite, un peu comme dans un livre de développement personnel, à faire ses propres listes ; c'est amusant.
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