Constance Robert-Murail

Dernière saison de Sauveur & fils et que dire !

D’abord merci Marie-Aude Murail (et maintenant sa fille !) qui a su m’enchanter et me faire passer des nuits blanches aussi bien à 10 qu’à 30 ans.

Merci d’offrir aux enfants (et aux adultes) des livres si engageants, engagés et si actuels.

Merci d’écrire en écriture inclusive, de parler de sujets parfois tabous, de faire tant ça avec tant de légèreté, d’intelligence et d’humour.

Merci à Sauveur et ses patients pour leur ouverture, leur humanité et leurs beaux mots.

Ce livre fait résonner aussi bien l’intime, le familial, le professionnel avec une justesse des mots incroyable !

Ces 7 saisons de Sauveur & fils ont été des petites merveilles à mettre dans les mains de tout le monde !

Ah quel bonheur de retrouver Sauveur Saint-Yves et tous les personnages qui gravitent autour de son cabinet de psychologue et de sa vie.

Il y a toujours autant de remue-ménage mais moins de hamsters rue des Murlin ! Le covid est également passé par là. De nouveaux patients avec leur lot de problèmes débarquent et des anciens refont surface. Dans cette saison, Sauveur intervient en prison auprès d’hommes dans le cadre d’un programme de sensibilisation de violences faites aux femmes.

Pour résumé, le petit Grégoire s’est installé chez les Saint-Yves. Il y a un peu de jalousie du côté de Paul. Lazare est toujours aussi sérieux, il est à fond sur l’écologie. Alice se languit de Gabin qui s’est engagé dans l’armée. Jovo est toujours là. Sauveur et Louise ont désormais une petite Léopoldine qui fait du cododo. Les parents sont épuisés voire en manque de café pour Sauveur.

La famille recomposée tiendra-t-elle toujours le choc ? Quel suspens !

Les dialogues sont savoureux. L’humour est de la partie. Bref cette série est toujours aussi passionnante. Elle nous dit beaucoup de notre société et nous ouvre aux difficultés des autres. A noter que ce tome a été écrit à quatre mains, avec Constance Robert-Murail, la fille de Marie-Aude Murail.
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Les patients de Sauveur ont un nouveau visage : ils portent le masque. Celui que chacun arbore après le passage du Covid. Parmi les patients, il y a ceux de longue date et puis les petits nouveaux. Les pro et les anti-vax. Les heureux et ceux qui peinent à trouver le chemin du bonheur.



Cette septième saison se savoure. Parce que l'on est attaché aux personnages. Parce que l'on se dit que, cette fois, c'est vraiment la fin. Parce qu'on veut savoir et retarder le moment de la dernière page. Plein de paradoxes, comme dans le quotidien de Sauveur.

Ces 7 tomes ne doivent pas subir de synthèse : il faut les lire, il faut les vivre. Alors, soyons, ici, synthétique : lisez-les.
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J'ai découvert Marie-Aude Murail il y a maintenant bien longtemps ; c'est à ce jour mon autrice/auteur contemporain préférée. J'ai beaucoup de mal avec les auteurs français vivants, préférant les défunts, non pas pour leur état de disparus, remarquez, mais pour des raisons multiples que je ne m'explique pas complètement. Je ne désespère pas, ayant parfois de bonnes surprises !



Mais revenons à nos cochons d'inde et autres hamsters ^-^



Je lis la série "Sauveur § Fils" depuis le tout début, avec délectation. C'est ainsi avec beaucoup de plaisir et de fierté que j'ai accepté la proposition de la maison d'édition de recevoir une épreuve non corrigée du tome 7, pour vous mettre à l'eau à la bouche !



Pour faire court : si vous avez aimé la série, foncez, vous allez adorer cette nouvelle histoire. Pour faire plus long, eh bien, voyons :



L'autrice a eu l'idée, aux fins d'étudier avec son humour, sa bienveillance et sa lucidité habituels les moeurs de nos concitoyens, de planter cette histoire à épisodes dans sa ville d'Orléans, en y mettant en scène un psychologue clinicien, un bel homme originaire de la Martinique. Le lecteur suit ainsi la vie quotidienne de ce père célibataire et de son fils, mais aussi celle de ses patients, sous le sceau de la confidence que procure une telle fiction.



À chaque fois l'histoire est enlevée, très fluide, portée par des personnages attachants et des dialogues plein de vie. Le tout souvent très drôle mais aussi touchant, sans mièvrerie ni cliché. De nombreux thèmes actuels sont traités avec beaucoup de délicatesse - le plus souvent en ne les traitant pas vraiment, mais en les exposant dans leur contexte, donnant tous les élément au lecteur pour qu'il se fasse sa propre opinion.



Pour cette saison 7, l'autrice s'est adjoint une co-autrice, sa fille Constance.



Je suis toujours un peu réticente à l'idée de lire un roman écrit à deux mains. L'écriture me semble un acte tellement personnel, intime, que je crains toujours (une crainte souvent infondée d'ailleurs) une dissonnance à la lecture.



Si c'est également votre cas, ne vous inquiétez pas pour ce nouvel opus : quels qu'aient été les arrangements entre les deux autrices, le fond et la forme sont absolument en harmonie avec ceux des six premiers tomes !



Toutes deux ont fait le choix, éclairé à mes yeux, de situer ce roman contemporain, toujours en pleine actualité, près de trois ans après la fin du tome précédent, afin d'enjamber la crise du covid. Choisissant de se soustraire aux contraintes d'un huit-clos et d'une activité professionnelle uniquement en distanciel, en se donnant la possibilité d'étudier l'impact des retombées de cette crise sanitaire. L'action commence fin 2021.



Vous retrouverez tous les personnages de la série, avec plaisir. J'ai beaucoup aimé la manière dont beaucoup de problématiques actuelles étaient effleurées, sans chercher à les analyser mais en soulignant au passage un de leurs aspects : les réseaux sociaux du côté des créateurs, l'auto-diagnostic qui peut être fondé ou pas (HPI, TDI...), la transidentité, la violence faite aux femmes et bien d'autres sujets d'actualité. Aucun effet catalogue mais un éclairage ponctuel avec une mise en situation pleine de finesse.



Les enfants de cette grande famille, mi famille reconstituée, mi founding family, ont bien changé. Ils ont grandi et leur personnalité s'affirme. Les difficultés de vivre ensemble et de comprendre l'autre ne sont pas occultées mais source de réflexion et, bien sûr, de scènes cocasses ! Je me suis réconcilié avec le personnage de Louise, que j'avais toujours toujours jusqu'ici trop banale, fade même, pour mériter l'extraordinaire personnalité de Sauveur. À la lecture des saisons de cette série, il est un peu trop facile d'oublier que seul le lecteur est au courant de la complexité du travail de Sauveur, qui jongle entre empathie, humour et inquiétude pour aider ses patients, et de ce fait se retrouve toujours à deux doigts de négliger sa famille. Louise, qui ne profite pas de cet éclairage, se retrouve presque seule à assumer le quotidien de cette grande tribu, aux dépens de sa propre personne.



Comme le charme d'une personne peut parfois nous faire oublier ses manquements !



Enfin, pas de panique, ça se finit bien ^-^



Pour conclure une superbe saison 7, peut-être même ma préférée !



J'espère qu'il y en aura encore plein d'autres :)
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Sauveur et Fils !! Une découverte que j'ai faite fin 2022. Après avoir fait le tour des bibliothèques de ma ville j'ai réussi à lire les 6 premiers tomes qui ont été de vrais coups de cœur. Je ne vous cache pas que quand j'ai vu que le tome 7 était sorti, j'ai sauté de joie! J'ai fini par le trouver au CDI et je l'ai dévoré en deux jours. Sauveur et Fils raconte une histoire incroyable. Celle d'un psy. Ses consultations mais aussi sa vie privée. Ce livre est un véritable coup de cœur, comme ses précédents.

... Un septième tome à la hauteur des précédents, un délice de plonger entre ces pages aux sujets divers et variés qui parleront à tous les lecteurs, petits et grands. Pour moi, c'est un incontournable à avoir dans sa bibliothèque, une série indispensable, à lire et relire, conseiller, prêter, offrir, bref ils doivent impérativement tous passer entre vos mains !
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Dans cette septième saison, qui fait suite aux six précédentes, nous retrouvons avec bonheur la famille de Sauveur et fils. L'histoire continue avec la même humanité qui caractérise la série.



À l'intérieur du livre, une illustration dépeint l'immeuble où se déroulent les événements, permettant ainsi de visualiser les habitants. Quelques pages résument également le parcours de chaque patient, une excellente idée pour se remémorer rapidement les personnages des tomes précédents.



Ce nouvel opus aborde des sujets forts tels que l'épuisement professionnel, les conséquences mentales de la Covid, la violence masculine, le syndrome de Gilles de la Tourette, et bien d'autres encore.



Les personnages sont incroyablement touchants, d'autant plus que le lecteur les voit grandir et s'attache à eux au fil des tomes.



Ce qui rend cette série si captivante, c'est qu'elle ne cesse jamais de m'enchanter. Chaque tome est un moment merveilleux, riche en rebondissements, en émotions et en sujets de société variés.



Je vous recommande vivement de découvrir cette série du premier au septième tome. Vous y trouverez un immense plaisir de lecture.



Vivement le prochain !
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J’ai vraiment adoré lire ce livre ! Je l’ai lu après avoir relu les 6 tomes précédents qui m’ont permis de me replonger complétement dans l’univers qu’avait crée Marie Aude Murail. Ce tome à été écrit à 4 mains avec sa fille Constance. Avant de lire le livre je m’étais dit qu’il n’allait pas être aussi bien que les précédents car cela peut être assez difficile d’écrire à plusieurs… Mais tout compte fait j’ai été agréablement surpris dès les première pages du roman, et ce jusqu’à la dernière ! Le fil rouge est là tout du long, on ne remarque pas de coupure entre les différents passages et on ne distingue donc pas qui à écrit, ce que je trouve vraiment très agréable ! Au cours des 7 saisons que j’ai pu lire, j’ai pu remarquer une énorme évolution des personnages. On peut prendre comme exemple la relation de Sauveur et Louise qui n’a cesser d’évoluer au court de tous ces tomes, même s’il y a eu des haut et des bas. Je trouve que tout ce qui se passe au travers de ces livres est formateur ! Car ils nous permettent d’en apprendre beaucoup sur la vie en société, sur la vie de famille (surtout celle d’une famille recomposée) mais également sur la vie d’un psy et des patient que ce dernier peut être amené a recevoir dans son cabinet. Je pense que ce livre ainsi que la saga entière est un coup de cœur ! J’aime vraiment tout dans ces livres, puisque même les personnages du premier tome, sont toujours présent dans le dernier ! Comme Elliot, qui est mon personnage préféré !

Que du BONHEUR. faîtes que ce ne soit pas l'ultime volume !!! Quelque soit l'âge du lecteur, il en ressort pétri de joie, de plaisir, voire d'amour pour son prochain. C'est un feel-good à prescrire à tous adulte comme ado, qui les liront avec attention et ce tout au long du livre... on ne peut lâcher ces ouvrages... je suis bibliothécaire et malgré la date de parution du premier volume, cette série remporte toujours un grand succès auprès de mes lecteurs ! Mille mercis pour nous avoir donné Sauveur !

Sauveur & fils, c'est l'histoire d'un psychologue de quartier, Sauveur Saint-Yves, né en Martinique comme son fils Lazare, aussi orphelin que son père est veuf. On suit Sauveur conduisant un certain nombre de thérapies, souvent des enfants ou des adolescents, qui reviennent de semaine en semaine. Sauveur a aussi une vie privée qui au fil des saisons, s'est étoffée : de veuf, il est passé au statut de marié, avec Louise, une journaliste de La République du Centre, qui a deux enfants d'un précédent mariage, Alice et Paul, Paul étant l'ami de Lazare. Ce qui devait arriver arriva, Louise a profité des trois années d'interruption de la série - la saison 6 était parue le 19 aout 2020 - pour avoir un troisième enfant, avec Sauveur bien sûr. Il y a donc désormais au 12 rue des Murlins, une petite métisse, Léopoldine, dont la coiffure donne à Louise du fil à retordre, c'est le cas de le dire. La "VéPé" de Sauveur - VP pour "vie privée" - a recueilli aussi au fil des saisons un adolescent, Gabin, un petit garçon orphelin, Grégoire, un vieux légionnaire, Jovo, un chat diabétique, Miou, deux hamsters et deux cochons d'Inde... On pourrait s'y perdre mais l'école des loisirs a demandé à Anne Beauchard de dessiner la maison du psychologue en coupe, dessin qui vous servira de carte pour vous orienter entre tous ces personnages et leurs lieux de vie.



La saison 7 recommence le 8 novembre 2021 et se déroule comme les précédentes sur 5 semaines et quelque 300 pages. On y retrouve entre autres Ella devenue Elliott, Koslowski en état végétatif chronique ; on y découvre Alma qui a demandé à Sauveur de l'aider à animer un cercle de parole pour hommes violents en milieu carcéral, Ariane, une enseignante en burn-out, Luther, un ado disgracié aidant sa mère... Mais ce qui se passe au 12 rue des Murlins ne se réduit pas à un catalogue de troubles psychiques ou de difficultés psycho-sociales. La vie continue à sourdre, de façon intense, à tous les moments privés ou professionnels que traversent les héros de cette série.
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❤❤❤❤🖤



{Sauveur&Fils/Saison7/Marie-Aude Murail}



Bonjour, je vous retrouve ce jour avec le 7eme (et dernier??) Tome de cette saga .

Je ne sais pas si ce tome sera le dernier où non.

J'ai aimé retrouver mes personnages auxquels je me suis attachée au fil des saisons.

Mais, pour moi le fait que l'on quitte Louise enceinte de 3mois et que l'on retrouve un enfant de 18mois ensuite non.... alors d'accord il y a eu le confinement mais j'aurais préféré retrouver mes personnages sans avoir 3ans qui soient passés depuis la dernière saison...

Les ados ont bien grandis (Alice à 20ans!!)...

Bref, c'était bien, mais une légère déception pour ma part.....



[A lire dans l'ordre évidemment 😜]
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Sauveur et ses "mmm, mmm" vont me manquer. Son cabinet est un refuge, il semble qu'il n'y fasse jamais froid ou trop chaud. Les vies s'y tricotent et s'y détricotent...

On aimerait habiter là avec cette tribu... Le tome 7, je l'ai dévoré comme les autres mais je l'ai peut-être un petit chouilla moins aimé? Parce qu'il avait le gout de la fin, ou parce qu'il y avait beaucoup de répétitions. Beaucoup de rappels de ce qui s'est passé dans les tomes précédents et comme je les ai tous lu en un mois, je n'avais pas besoin de ses rappel. Est-ce que parce que ce tome là est écrit à 4 mains? La petite musique n'était pas exactement la même.

Qu'importe cette série me suivra longtemps... Paul, Lazare, Sauveur, Grégoire... Pas réussi à m'attacher à la petite Léo, je ne sais pas pourquoi. Alice et Gabin en revanche j'aimerais bien les retrouver dans un autre épisode!

Une suite bien douce dans laquelle Sauveur, trop tracassé par ses patients, néglige un peu sa famille. On retrouve la cohorte de la rue des Murlins avec joie et quelques anciens patients qui viennent conclure leur parcours.

Il me semble que ça sera le dernier tome, la conclusion est tendre, évidemment.

ALERTE GROS COUP DE COEUR !! J'ai adoré ce tome de la saga Sauveur et Fils ! J'avais été un poil déçue par le tome précédent mais celui-ci est aussi bien que les premiers, c'est-à-dire génialissime (non, je n'exagère pas !)

C'est un vrai régal de retrouver tous les personnages après une pause due au covid. Louise et Sauveur se sont dit oui, ils ont un bébé : Léo (qui ramène une bonne touche de douceur dans le roman !!💓), Gabin est parti à l'armée, Alice étudie à la fac, Lazard et Paul sont au lycée, et Jovo et Grégoire (un orphelin, ancien patient de notre psy préféré) vivent toujours au 12 rue des Murlins. Sans oublier les nouveaux patients de Sauveur, qui nous font découvrir des histoires touchantes et émouvantes. J'avais un peu peur qu'au bout d'une saison 7, cela tourne un peu en rond mais pas du tout !!

Ce roman est plein de tendresse, d'humour et de surprises.

Je le recommande vivement à tous ceux qui aiment les livres qui font du bien ! 💓

Bref, si vous n'avez pas encore lu cette saga : COUREZ ACHETER LE PREMIER TOME !!

Série de livres extraordinairement drôle et bien écrite. Durant ces 7 saisons on s'accroche aux personnages jusqu'à presque devenir un membre de leur famille. Le dernier tome est notamment très complet et finit avec talent cette série de livres. Marie Aude Murail est et restera une écrivaine hors du commun, pleine de poésie, d'inventivité et de bienveillance. Je recommande vivement !


Lien : https://babelio.com

Sauveur et fils, 7e Saison de Marie-Aude Murail et Constance Robert-Murail. Éditions l'école des loisirs.







Dans ce 7e et dernier opus de Sauveur et fils, tout le monde a bien grandi ou bien vieilli, aussi bien, chez les patients du Psychologue antillais que dans la famille Saint-Yves and co.





Le COVID est passé par là, faisant son lot de morts, de déprimés, de vax ou d'anti vax. Nous retrouvons quelques patients de Sauveur qui pour certains reviennent de loin et d'autres qui ont encore leur pathologie à résoudre.



La petite Léo est venue agrandir le cercle familial et retient toutes les attentions au plaisir ou au déplaisir de quelques membres de la famille élargie.





J'ai trouvé ce volume moins léger que les premiers. Mais plus profond aussi.



Écrit avec sa fille Marie Aude Murail a perdu son frère Loris l'année dernière.



Les années COVID sont passées par là et l'essoufflement de la série, peut-être, font que j'ai eu plaisir à retrouver les personnages qui nous disent ici leurs adieux mais je n'ai pas ressenti l'euphorie des premiers tomes.



Le couple Lazare/Paul s'est un peu délité et c'est vrai que leurs relations en milieu scolaire mettaient du piment. De même la cohorte de bestioles cohabitants avec les humains a un peu disparu des péripéties de la tribu Saint Yves.





Ce livre reste cependant très agréable à lire. Il aborde comme les premiers de nombreux thèmes actuels (homophobie, violences aux femmes, transgenre, violences policières, familles recomposées, attentats et bien sûr Covid) avec beaucoup de finesse. Fluide, il clôture de façon plaisante une série qui m'a passionnée.





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Nous retrouvons Sauveur et son fils Lazare, sa femme Louise et ses enfants Alice et Paul. Sauveur et Louise ont eu un bébé Léopoldine dite Léo. Lazare est maintenant un adolescent au collège et il est en pleine période de revendication écologiste. Alice est toujours amoureuse de Gabin et supporte mal son absence, elle traîne dans des soirées dans lesquelles elle boit et elle rencontre un garçon qui ne l’intéresse guère, Albéric. Gabin est engagé dans un entraînement de corps d’élite et il ne peut guère donner de nouvelles. Paul se sent triste et isolé car il a l'impression que sa mère ne s'intéresse plus à lui depuis que Léo a envahi l'univers de toute la famille. Le petit orphelin, Grégoire, est maintenant dans la classe de Mme Dumayet.





Au cabinet, Sauveur va retrouver Frédérique qui a eu un enfant Lawrence avec le professeur de français gay, Mathieu Koslowski dit Koslo ; elle n'est toujours pas allé voir le père de son enfant, maintenant hospitalisé dans un service spécialisé car il n'a toujours pas repris connaissance après son accident.



Les deux sœurs Margaux et Blandine passent encore au cabinet. Margaux a quitté la maison familiale avec une mère dépressive, un père manipulateur et un demi-frère autiste, elle est en couple avec un Sharif tandis que Blandine s’est lancée dans des opérations militantes écologistes.

Elliot Kuypens a terminé sa transition, il a connu le succès avec la réédition de son auto-fiction, La fille qui était un garçon mais il a accepté à la demande de son éditeur de travailler avec un nouvel illustrateur, trahissant ainsi Kimi.



Sauveur va aussi rencontrer et suivre Luther dont la mère est devenue impossible à vivre après un accident de la circulation, elle a été diagnostiquée dépressive sans que toutes les possibilités de causes organiques à son changement de comportement aient été explorées.

Mme Salvi dite Cathou vient consulter pour son fils Ferdinand qui a du mal à dormir car il entend des bruits de pas d’enfants dans la maison, il croit à des fantômes et il va vite retrouver des souvenirs de sa petite enfance.



Sauveur va aussi suivre en consultation M. Bourrelier qui vit confiné depuis le début de la pandémie, Ariane, professeure de SVT en plein burn-out, M. Joubert antivax et sa fille Alix, Chlotilde de Hauterives et ses deux filles Pernelle et Dorine.



Il doit aussi animer à la prison d'Orléans un groupe de parole d’hommes violents, Mickaël, Fabrice, Roland, Ilyes, et Donovan, Donovan ayant été l'amant de Koslo…



Nous avons toujours le même plaisir à retrouver la famille de Sauveur dont nous suivons le quotidien depuis des années. Ce sont des personnages que nous portons et il y a un vrai sentiment de familiarité. Ce plaisir l'emporte sur toute autre considération et nous savourons les dialogues au 12 rue des Murlins.



Les problématiques des patients suivis par Sauveur du côté du cabinet nous sont apparus à la fois un peu schématiques et surtout davantage expédiées que dans les tomes précédents. La résolution des difficultés des uns et des autres semblait davantage attendue.



Il s'agit du dernier tome de la série et nous avons ressenti beaucoup moins d'enthousiasme.

C’est un tome vivant, foisonnant de personnages, riche en émotions, à l’image des six premiers livres. Pour les amateurs et amatrices de cette série, ce tome est dans la lignée des précédents.
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Marie-Aude Murail a déjà écrit avec son frère Loris, sa sœur Elvire, sous l'alias Moka. Cette fois, elle écrit avec sa fille Constance, une presque trentenaire.

Pour ceux qui n'ont pas lu les précédents romans de la série, il faut savoir que Marie-Aude Murail raconte la vie quotidienne de Sauveur, un psychologue installé à Orléans avec sa compagne, Louise, et de sa famille recomposée, se permettant ainsi d'aborder des problématiques très actuelles : les réseaux sociaux et Tik-Tok, la transidentité d'Elliot, le groupe de parole avec des prisonniers sur les violences faites aux femmes, les soucis de deux sœurs qui se diagnostiquent HPI, TDI, Gabin qui veut être militaire ce qui angoisse sa Alice la fille de Louise, la communication non-verbale d'un fils, Lawrence, avec son père dans le coma, le jeune Luther qui doit s'occuper de sa mère bipolaire, et d'autres encore… Comme le précédent volume s’achevait en 2018, ce volume 7 ne pouvait pas passer sous silence l'épidémie de Covid et quelques-uns de ses effets.

On suit la vie quotidienne de l'atypique famille de Sauveur, son manque de temps pour s'en occuper correctement, son fils Lazare devenu végétarien et sa difficulté à s'entendre avec Paul, le fils de Louise. Sauveur incarne joliment l'ouverture aux autres, l'empathie, la tolérance. On se laisse facilement entraîner dans ces histoires de la famille ou de ses patients, qui ont un goût de réel alors qu'elles ne le sont pas.

À une époque de ma vie, j'ai beaucoup lu de la littérature jeunesse et de Marie-Aude Murail, la série des Mésaventures d'Émilien, Oh, Boy ! et la plupart de ses romans de la collection Médium, les Nils Hazard… Je sais donc que Marie-Aude Murail possède l'indéniable talent de saisir la vie des jeunes et de la restituer, avec leur langage, dans des histoires fictionnelles. Elle le fait avec une tendresse non dissimulée, de l'humour, s'as ambiguïté. On retrouve ce talent dans Sauveur & Fils, saison 7. Bien qu'à deux mains, l'écriture est fluide et rien ne permet d'identifier qui écrit quoi.

Finement les autrices laissent deux indices qui interrogent. D'une part, le déménagement du cabinet de Sauveur hors de la maison familiale et son association avec Blandine, une des sœurs Carré, serait-il le signe d'une nouvelle série ? D'autre part, ce volume est écrit à quatre mains, avec sa fille Constance Robert-Murail. Est-ce une façon de lui laisser la place et que Marie-Aude Murail cesse d'écrire des romans ? "Est-ce possible ?" ne peut-on s'empêcher de penser ? L'avenir nous le dira peut-être...

Ce roman appartient à la littérature de jeunesse et est lisible par des jeunes adolescents dès le milieu du collège, par des lycéens. Mais il appartient surtout à cette catégorie de livres qui gagnent à être partagés entre ados et adultes.
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Saison 7. Sept ans de réflexion. Ca passe ou ça casse. Eh bien, ça casse.

Je suis très déçue de ne pouvoir mettre plus à ce tome, alors que j'ai adoré les précédents (même si dans le 6, certaines choses commençaient à m'énerver). Sauveur n'en a que pour ses patients : Louise déprime, Paul est en colère, Alice se saoule pour oublier Gabin, et Léopoldine, la petite-dernière âgée de 18 mois, ne sait dire que "gueuda" et "TikTok" et tout le monde s'esclaffe. En fait, cette famille est complètement dysfonctionnelle, mais Sauveur s'en tape. Et ce n'est pas le ti'punch qui va régler les problèmes.

Mais surtout, ce qui m'a fait bondir, c'est que le personnage central de ce dernier tome est... le Covid !! Ca avait déjà été le cas dans "Angie !" que je n'avais pas voulu acheter pour mon CDI, estimant que cette période avait été suffisamment traumatisante pour les enfants et les ados pour ne pas en rajouter une louche (ce le fut aussi pour les adultes).

Vu comment se termine le tome 7, je pense que ce sera le dernier. Il faut parfois que les choses s'arrêtent quand elles commencent à devenir lassantes.