Les Murs
Sans égards, sans pudeur, sans pitié,
de hauts, de larges murs ils m’ont environné.
Et me voilà ici à me désespérer,
ne songeant qu’au destin qui dévore ma pensée.
Moi qui avais tant à faire au-dehors.
Ah, ces murs qu’on dressait, comment n’y ai-je pas pris garde.
Mais aucun bruit de bâtisseurs ne me parvenait, pas un son :
tout doucement, ils m’ont emmuré hors du monde.
/Traduction Gilles Ortlieb et Pierre Leyris