Quand on n’a pas voyagé sur l’océan, on ne peut pas imaginer combien ça fout les jetons de se retrouver seul au large, sans voir les côtes. Des vagues comme des montagnes au-dessus de vous, la houle comme des vallées dans lesquelles vous vous enfoncez, perdu au milieu des eaux… des eaux du ciel, sans aucun bateau à l’horizon. Rien de ferme ni de solide.