J’aurais pu feindre de ne pas avoir entendu ces sarcasmes, mais n’y tenant plus, je l’avais vivement apostrophé, lui reprochant d’ignorer par arrogance masculine les bénéfices que la société avait retirés de l’œuvre des femmes.
« Prenez Marie Curie, avais je lancé. La considérez vous aussi comme une faible d’esprit ? Ou Mme Kovalevskaïa, qui a occupé une chaire de mathématiques à Stockholm. Si tel est le cas, vous faites la paire avec August Strindberg, qui les voyait comme des monstres. A supposer que vous sachiez qui était Strindberg. »