Corinne Druilhe Feuillat

Il ne tarissait pas d’éloges sur le talent de Charlotte, défiant presque quiconque d’avoir jamais des idées aussi originales en la matière. Suivait un portrait flatteur de la jeune femme, mettant en valeur « la finesse de sa silhouette, la douceur de son visage et la fragilité de ses mains, dignes du plus grand respect pour la quantité et la qualité de l’or contenu au bout de ses doigts ».

Il ne lui fallait pas moins de cinq crayons à papier pour dessiner un portrait ! Mine dure, mine tendre, mine grasse… tout un charabia… difficilement compréhensible pour Louise. Sa propre expérience en ce domaine lui avait donné à penser qu’il suffisait d’appuyer plus ou moins fort sur le crayon…

Une femme délaissée n’hésiterait pas à balancer son ex-amant, bien au contraire…

Cet être si sûr de lui face à n’importe quelle situation semblait ne savoir que penser, ni qui croire. Ses traits si beaux avaient été remplacés par une grimace malveillante.

Si tu veux que le public vienne admirer tes peintures, il faut qu'il soit informé de ton existence. Sinon, comment veux-tu que ton expo accueille des visiteurs ?

oute sa vie, il avait menti, alors… une fois de plus ou une fois de moins, ça changeait quoi ? Mais la meilleure défense restant indubitablement l’attaque...

Effectivement, ce sont des gens bourrés aux as, mais très regardant quant à l’utilisation de leurs bourses et du bien-fondé de leurs opérations financières.

Si j’oublie de fermer la porte à clé, n’importe qui peut entrer sans que je m’en rende compte.