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Critiques de Cory Walker (42)
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Invincible, tome 1 : Affaires de famille

Invincible ! Tout jeune super-héros qui découvre ses super-pouvoirs, Mark Grayson est le fils du plus grand super-héros de la Terre, la routine finalement, entre son lycée et ses déboires d’adolescent.



Invincible est un adolescent comme les autres, à part qu’il a donc une ascendance super-héroïque et cela va lui changer la vie quand ses pouvoirs vont s’affirmer. C’est ainsi sa jeunesse, ses débuts et son entraînement que nous suivons dans cette série. Avec ce Mark Grayson, Robert Kirkman tente clairement de créer son Spider-Man personnel. D’un très grand détachement, il veut insuffler du fun et du décontracté dans sa série, ce qui laisse de temps à autre un goût amer sur la gravité de certaines scènes pourtant sans conséquences psychologiques pour les personnages. Sans trop en dévoiler, son scénario se veut plutôt linéaire avec une menace par arc narratif de quelques épisodes (souvent six, chez Robert Kirkman) et un développement en arrière-plan de l’esprit de la série. Delcourt regroupe, comme souvent dans sa collection Contrebande, les six premiers épisodes de la série dans ce tome. Le sixième sert surtout à annoncer le plus mystérieusement possible des menaces à venir : dans cet opus, cela tient de transition avec le deuxième tome, mais en version originale, ce devait être un épisode bien vide à lire le mois où il est sorti.

Du point de vue graphique, les dessins de Cory Walker sont plutôt proches de ceux de Travel Foreman pour la série Animal Man, en plus brouillons peut-être, mais davantage en mouvement. Dès le début, nous sommes susceptibles de se dire que l’ensemble est très simple, mais cela finit par devenir agréable au bout de quelques pages et son trait s’exprime surtout sur les coups d’éclat des super-héros. Malheureusement, le graphisme fait avant tout écho aux blagues sales, voire potaches (surtout dans le contexte d’un lycée américain des plus basiques) sur lesquelles s’appuie parfois le scénario. Robert Kirkman se fait crânement plaisir, tout comme il multiplie des références à la fois à ses propres séries et à de grands super-héros classiques (beaucoup de références à Superman notamment).

L’ensemble de ce volume est aussi une vaste introduction au monde même d’Invincible. Avec l’Équipe J et les Gardiens du Globe, la série possède déjà un arrière-plan très dense ouvrant de grandes perspectives, peut-être même trop car l’histoire se lit d’une traite en survolant un grand nombre de personnages sûrement bâclés, pour le moment. La construction façon « série télévisée des années 1990 », avec une scène introductive et un long retour dans le passé pour comprendre comment nous en sommes arrivés à cette fameuse scène, est vraiment inutile au possible et elle minimise franchement l’acquisition et la compréhension progressive des pouvoirs de Mark Grayson ; heureusement, les contrastes quotidiens entre propos anodins et vie super-héroïque font sens et font mouche, mais ne seront sûrement pas marrants très longtemps en restant à ce niveau. Finalement, le personnage le plus réussi n’est ni le héros qui se démarque surtout par sa jeunesse et tous les défauts qui vont avec, ni son père qui brille surtout par son absence et son côté bad-ass tranquille, ni même sa potentielle future petite copine qui n’est pas des plus crédibles, mais bien sa mère qui garde son autorité sur les deux super-héros de sa vie, même sans avoir aucune de leurs capacités surhumaines. La plupart des situations humoristiques efficaces sont alors celles qui la mettent en scène.



Ces Affaires de famille du super-héros en devenir Invincible sont très sympathiques, mais devront prendre un peu plus d’épaisseur et quitter cette forme de survol des problèmes super-héroïques pour remporter mon adhésion sur le long terme.



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Invincible, tome 2 : Au nom du père

Si comme moi vous pensiez que Invincible était une série sympathique, avec des histoires simples et de gros clin d’oeil vers les multiples univers des super-héros, c’est que vous non plus n’aviez pas encore lu le tome 2.



En entamant ce deuxième tome, j’étais loin de me douter de ce qu’il contenait. En un tome, Kirkman parvient à faire passer sa saga du stade de léger et sympathique à celui d’incontournable.



Je ne raconterais pas ce qui s’y déroule, je ne veux pas vous gâcher le plaisir, mais clairement la saga Invincible commence vraiment dans ce deuxième volume. Là, on passe aux choses sérieuses et on obtient un fil rouge qui risque de s’étendre sur un bon nombres de tomes.



Mais Kirkman n’oublie pas pour autant son humour et ses multiples clin d’oeil à tel ou tel univers. Il va même jusqu’à se parodier lui-même lors d’une séance de dédicace au milieu du tome.



Un mot également sur le style de Kirkman. Comme dans Walking Dead, Kirkman fait du basique mais du basique efficace. Ses planches sont d’une lisibilité exemplaire, nous n’avons pas de narration, tout fonctionne avec uniquement les bulles de dialogues. C’est clair, simple mais tellement agréable à lire. Dans une époque ou les auteurs multiplient les effets de styles en mélangeant les sens de lectures, en superposant les bulles et les cases, Kirkman nous prouve que l’on peut faire quelque chose de simple et diablement accrocheur.



Après avoir révolutionné le monde des zombies, va-t’il révolutionner le monde des super-héros ? Pourquoi-pas.

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Invincible - Intégrale, tome 1

J'ai lu l'intégrale de Invincible, 15 ans de comics, un peu moins de 5000 pages, en deux semaines. Bref, je l'ai dévoré.



J'en avait entendu parlé comme d'une déconstruction du genre des superhéros particulièrement brillante, à mettre au niveau de The Boys et autres.



C'est autre chose. The Boys a été écrit par un type qui déteste les superhéros. Kirkman, dans Invincible, les adore et ça paraît.



Dans ce Vol.1, on ne peut d'ailleurs pas encore vraiment parler de déconstruction, à mon avis. Invincible commence comme un truc de superhéros comme les autres, mais qui prend une approche originale pour ces dizaines de tropes qu'on a vu 1000 fois.



L'histoire principale du Vol.1 est la suivante :

Mark, 17 ans, est le fils de Omniman (l'équivalent de cet univers à Superman). Quand il commence à développer ses pouvoirs, son père pète un plomb, assassine les autres superhéros de la Terre, et explique qu'il est un extraterrestre qui attendait ce moment pour conquérir la planète, ce que Mark refuse.



Yup, ça sonne cliché. Mais il faut lire. (Ou écouter la série sur Prime.) Juré, c'est bien exécuté et original. Tous les personnages sont biens écrit, d'ailleurs. (C'est la raison pourquoi j'ai tant attendu pour le lire. C'est un simple résumé ne rends pas justice à l'œuvre.)



((J'ai peine à croire d'ailleurs que Kirkman écrivait ça ET Walking Dead en même temps pendant toutes ces années.))
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Invincible, tome 1 : Affaires de famille

Avec Invincible, Robert Kirkman a lancé une nouvelle série et comme dans Walking Dead cela demande un petit temps d’adaptation. Ici tout nous est inconnu. On est dans un monde de Super-héros mais pas chez DC comics ou Marvel.



Pas évident de se faire un trou au milieu des géants, et pourtant Kirkman y parvient très facilement en nous présentant un adolescent qui découvre ses pouvoirs. Comme son père, il devient rapidement un super-héros. Un léger humour juste bien dosé permet de parcourir ce tome sans aucune difficulté et même si l’intrigue n’est pas palpitante, la lecture est claire, la découpe des cases parfaite et on s’attache rapidement à cette famille ou le père et le fils sauvent le monde dix fois par jour et la pauvre mère doit composer avec ça.



De nombreux clins d’oeil aux super-héros existant sont disséminés tout au long du tome et l’on voit bien que Kirkman rend hommage aux univers déjà existants et qu’en aucun cas il ne copie qui que se soit.



J’en saurais plus après avoir lu le deuxième tome, mais il est possible que si une grosse intrigue se met en place, que l’on tienne là, une série palpitante.



Affaire à suivre dans le tome 2.

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Invincible, tome 1 : Affaires de famille

La Chronique Fourre-Tout D'YRADON #N11 sur "Invincible T.1 à 5" de @RobertKirkman et Cory Walker chez @DelcourtBD



Synopsis :



"Mark Grayson est un ado comme tous ceux de son âge, ou presque. Il va au lycée, adore les filles et passe le plus clair de son temps avec ses potes. La seule différence entre lui et les autres tient au fait que son père est le plus puissant des super-héros, et qu’il semble avoir hérité de ses pouvoirs !"



Scénario : Robert Kirkman ;

Dessins : Cory Walker ;

Éditeur : Delcourt ;

Prix : 1.99 € / tome en numérique (durant le Black Friday) ;



Ayant pratiquement fini la série phare de Monsieur Robert Kirkman, qui n'est plus à présenter, je parle bien sûr de "The Walking Dead" (il me reste, le tome "épilogue" à lire), j'ai sauté sur l'occasion du #BlackFriday chez Iznéo, pour me procurer les 5 premiers tomes du premier bébé de RK : "Invincible". Elle me faisait, en effet, de l’œil depuis un certain temps, je dirais même plus, un certain nombre d'années.



Je me suis donc lancé corps et âme dans les aventures de Mark Grayson (je viens de me rendre compte à l'instant où j'ai écrit son nom, qu'il portait le même que celui du premier Robin : Dick Grayson, encore un superbe hommage), jeune lycéen, qui se découvre des super-pouvoirs comme son père. Eh, oui, il est à moitié humain et à moitié viltrumite (ressemble fort à Superman, mais sans faiblesse) et va devoir gérer cette révélation. Sa vie étant déjà assez compliquée comme ça, avec les études, l'adolescence, les premières relations, notre héros n'avait donc pas besoin de ça en plus. D'autant plus, avec les futurs événements dramatiques qui surgiront dès le tome 2. Mais je ne vous en dis pas plus.



Cette série est donc encore une énorme réussite de la part de Robert Kirkman, car les différents hommages aux plus grands super-héros présents dès les premières lignes, l'histoire angoissante et les personnages charismatiques posent des bases solides d'une trame scénaristique, qui ne peut que se bonifier de tome en tome. Et c'est exactement ce qui se passe ici. L'histoire prend de l'ampleur et des chemins de traverse et les personnages évoluent à chaque tome, offrant une expérience de lecture excellente pour chaque lecteur qui tentera l'aventure. L'ambiance graphique, représentative de l'univers de Delcourt, donc déjà connue, embellie avec brio l'univers tout droit sortie du cerveau de RK. Ce qui est également plaisant est le fait que Delcourt cherche à poser sa propre #DreamTeam de Super-Héros, qui pourront s'unifier pour faire face aux plus terribles dangers, encore un hommage cette fois-ci à la Justice League. En effet, on peut y croiser, "Brit", par exemple, un autre héros du bestiaire Delcourtien. Bliss Edition l'a également fait avec brio et Delcourt réussi aussi son examen, avec sa petite touche personnelle : un humour assez décalé. C'est donc une très bonne série que nous propose Robert Kirkman, qui gagne à être connu et qui mérite le même succès que "The Walking Dead" et j'espère qu'un jour une série télé dessus, verra le jour. Peut-être le prochain projet de Kirkman à la télé ? Hope et See. Très bonne idée cadeau pour Noël, dont j'ai hâte de découvrir la suite.



Note T.1 à 5 : 5/5.
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Invincible, tome 16 : Histoires de famille

Ce tome fait suite à Invincible, tome 15 : Petit malin (épisodes 79 à 84) qu'il faut avoir lu avant. Il comprend les épisodes 85 à 90, initialement parus en 2011/2012, tous écrits par Robert Kirkman. Les épisodes 85 & 86 ont été dessinés et encrés par Cory Walker, avec une mise en couleurs de FCO Plascencia. Les épisodes 87 à 90 ont été dessinés par Ryan Ottley, et encrés par Cliff Rathburn (la première moitié de l'épisode 87, et les épisodes 89 et 90) et par Ottley (pour la deuxième moitié de l'épisode 87 et l'épisode 88). La mise en couleurs des épisodes 87 à 90 a été réalisée par John Rauch.



Épisodes 85 & 86 - Un membre de l'équipage du vaisseau spatial entre dans la cabine pour apporter le déjeuner à Nolan Grayson et sa femme Deborah et il les trouve au lit en pleine activité. Il se retire gêné et retourne en cuisine, pendant que Deborah passe une chemise et va regarder la nourriture qu'il a laissée sur le plateau. Son aspect lui fait faire une grimace, mais elle trouve que ça sent bon. Sur la planète Talescria, la base centrale de la coalition des planètes, Telia est en train d'insister auprès d'Allen l'extraterrestre pour qu'il trouve un autre hébergement à Oliver Grayson, parce que leur intimité de couple en pâtit. Allen répond qu'il a promis à Nolan de s'en occuper et qu'il est hors de question qu'il le laisse livré à lui-même. Il passe dans l'autre pièce et demande à Oliver comment il va. Ce dernier indique que ses blessures sont entièrement guéries, et que son corps a accepté son bras artificiel. En tant que président de la coalition, Allen reçoit Elia, un ambassadeur de la Coalition, qui lui demande si les recherches sur les viltrumites avancent. Oliver sort à l'extérieur et essaye de stopper un voleur. Le vaisseau amenant Deborah & Nolan Grayson arrive à Talescria.



Invincible est la propriété intellectuelle de Robert Kirkman, et sa série à lui : il fait ce qu'il veut. Il peut donc consacrer 2 épisodes à des personnages secondaires, sans qu'Invincible n'apparaisse, sans pour autant s'attirer les foudres des responsables éditoriaux. Il répartit le temps de présence sur la page comme il le souhaite et allotit les épisodes selon son bon vouloir. En recueil, le lecteur ne lui en veut pas : au contraire il est très satisfait que ces retrouvailles puissent disposer de la pagination nécessaire pour être racontée convenablement. Comme toujours, le scénariste a l'art et la manière de donner au lecteur ce qu'il attend et de le surprendre complètement, les 2 en même temps. Dans le tome précédent, la guerre contre les viltrumites s'est soldée par une solution surprenante mais durable et le lecteur peut supposer que tout va rentrer dans l'ordre… sauf que le problème n'est pas réglé pour tout le monde. Sauf que Allen a des responsabilités et des moyens pour régler le problème des viltrumites à la satisfaction du plus grand nombre, et non pas juste de Mark & Nolan Grayson… sauf que ce dernier ne l'entend pas de cette oreille et plaide pour que le problème soit reconsidéré sous un autre angle… sauf qu'il est lui-même viltrumite et donc partie prenante.



Cory Walker, le dessinateur initial de la série, est de retour pour deux épisodes. Le temps ayant passé, le lecteur en est venu à considérer Ryan Ottley comme le dessinateur attitré de la série et compare de fait les pages de Walker à celles de son remplaçant qui est devenu la référence. Walker détoure les personnages et les décors avec un trait plus léger, parfois un peu cassant. Il donne des visages un peu juvéniles à tous les personnages, y compris Nolan Grayson qui a des expressions de gamin, en décalage avec son âge. Pour autant, la narration visuelle, ne dépare pas : elle est fluide et spectaculaire à souhait, avec une quantité d'hémoglobine impressionnante pendant l'affrontement du deuxième épisode, conformément aux représentations d'Ottley. Même si les expressions de visage manquent parfois de nuances, l'état d'esprit et les émotions des personnages apparaissent clairement, en phase avec leur situation et leur objectif. Robert Kirkman continue de soigner son récit de manière à inclure des scènes visuelles, même si les personnages sont en train de se lancer dans un long monologue, de type plaidoyer. Il continue également de prendre le contrepied des solutions de superhéros (taper fort jusqu'à tant d'avoir le dessus sur l'adversaire) en montrant la complexité des situations, sans pour autant tourner les dos aux superpouvoirs et à leur utilisation, du grand art.



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Épisodes 87 à 90 - Pendant ce temps-là sur Terre, Omnipotus est de retour plus puissant que jamais, et il a déjà estourbi une bonne douzaine de superhéros. Invincible (Mark Grayson) arrive enfin sur le champ de bataille, en portant Dinosaurus (David Anders). Ils se posent devant Omnipotus et Dinosaurus passe à l'attaque mordant la tête d'Omnipotus à pleines dents, avec sa puissante mâchoire. Le résultat est spectaculaire : Omnipotus explose littéralement. Invincible est un peu choqué par cette méthode expéditive et meurtrière. Avant qu'il ne puisse dire quelque chose à Dinosaurus, plusieurs superhéros ont repris conscience dont Robot qui lui demande de se rendre, car il est toujours un fugitif. Invincible lui répond qu'il devrait plutôt le remercier, et il s'envole emmenant Dinosaurus. Puis Invincible se rend dans son pavillon pour discuter avec Samantha Wilkins qui l'accueille froidement du fait des initiatives choquantes qu'il a prises. Alors qu'ils discutent, Cecil Stedman se téléporte à côté d'eux dans le salon. Une discussion tendue s'engage, Samantha Wilkins se rangeant plutôt de l'avis de Cecil Stedman que de Mark Grayson. Elle est interrompue par un appel que reçoit Stedman. Une fois l'appel terminé, il indique à Mark Grayson qu'Allen l'alien vient d'être repéré à proximité immédiate de la Terre. Invincible s'en tient là de la conversation et part immédiatement à la rencontre d'Allen qui est accompagné de Kid Omniman. Une discussion encore plus tendue s'engage.



Ce qui est toujours agréable avec cette série, c'est que Robert Kirkman a sans cesse plusieurs surprises insoupçonnées en réserve, et qu'il ne prend jamais le chemin le plus éculé qui soit. À l'issue de l'épisode 86, le lecteur se dit qu'il va falloir un temps certain à Allen pour rallier la Terre et que l'action destructrice qu'il projette ne sera mise en œuvre que dans 2 ou 3 tomes. Tout faux. Le scénariste n'attend rien du tout et enchaîne directement. Le lecteur est aux anges, ayant vraisemblablement oublié qu'il voulait aussi la suite de la relation entre Dinosaurus et Invincible. Mais, c'est tout aussi plié : Allen l'alien et Invincible vont se taper dessus jusqu'à ce qu'Allen comprenne que c'est la moins pire des solutions… tout faux aussi. Plus simple : une confrontation entre Allen d'un côté et Mark & Nolan de l'autre… encore raté. Enfin si, bien sûr, il y a un peu de ça, mais ça n'occupe par un quart de ces épisodes. Il y a tellement plus. Tiens, au hasard : un autre individu doté de superpouvoirs qui endosse le costume d'Invincible pour le remplacer avec la bénédiction de Samantha Wilkins. Si, si. Il ne s'agit en rien d'une pièce rapportée pour meubler un scénario un peu creux. Il apparaît sur la couverture de l'épisode 89 et il est présent dans les épisodes 89 & 90. Ryan Ottley le représente avec la même fougue que Mark Grayson, mais dans des postures de vols et de combats différentes de celles de Mark.



Effectivement, il y a de nombreux affrontements dans ces pages, et comme lors de la guerre viltrumite, le dessinateur n'y va pas avec le dos de la cuillère en ce qui concerne la violence. Celle-ci occupe toujours une part importante dans les comics de superhéros et Invincible ne fait pas exception et la rend même beaucoup plus graphique. Outre les blessures qui saignent abondamment, le lecteur assiste à une tête prise dans la gueule de Dinosaurus dont les dents sectionnent le cou, à une tête qui éclate sous l'action de la pression exercée par les 2 mains de l'ennemi (et ça gicle partout), à des doigts qui se brisent sous la violence du coup porté, etc. Ryan Ottley se lâche dans la représentation de cette violence qui contient des éléments gore, avec un soupçon d'exagération qui fait que le lecteur peut s'il le souhaite prendre cette violence au second degré, mais il peut aussi marquer un temps d'arrêt devant une telle sauvagerie sans retenue. Les dessins sont tout autant expressifs lors des scènes en civil où l'artiste sait faire apparaître l'état d'esprit et l'émotion des personnages sur leur visage et dans leur posture, avec une sensibilité nuancée et juste. Lors de la discussion entre Invincible, Cecil Stedman et Samantha Wilkins, le lecteur peut voir la tension de Mark allant en augmentant, ainsi que son énervement grandissant, le jugement négatif dans le regard de Stedman qui reste mesuré dans ses propos, le doute qui habite Samantha entre faire confiance à Mark et le ramener à la raison. De page en page, le lecteur constate qu'il est autant absorbé par l'intrigue imprévisible et haletante que par la narration visuelle fluide et riche.



De tome en tome, le niveau d'attente du lecteur augmente, et de tome en tome les auteurs tiennent à chaque fois le pari. Cory Walker a été dépassé par l'élève (ou le successeur Ryan Ottley), mais il s'en tire bien pour ses 2 épisodes (85 & 86) Ottley épate le lecteur à chaque séquence, à chaque page, par la clarté et la justesse de sa narration visuelle et par les scènes spectaculaires comme par les scènes intimistes. Alors qu'il pourrait se contenter de mettre à profit tous les éléments développés avant et les intrigues secondaires, Robert Kirkman continue à nourrir son récit d'idées et d'ouvertures, tout en en maîtrisant la quantité et le dosage, tout en donnant l'impression d'avoir raconté de quoi remplir deux fois plus d'épisodes pour n'importe quelle autre série de superhéros DC ou Marvel (sans oublier deux ou trois touches humoristiques, tel que ce groupe d'individus nommé les Walking Dread, en référence à une autre série de Kirkman). Arrivé à la fin, le lecteur en veut plus et tout de suite. Il sait déjà que le sevrage sera difficile et pénible.
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Invincible, tome 2 : Au nom du père

Bonne qualité d'écriture et de scénario pour ce second opus.

Etude psychologique plus prononcé des personnages principaux.

La préface présente l'univers de la série Invincible. Elle délivre un résumé du précédent épisode+ une bio succincte des différentes relations de Mark Grayson et de ses ennemis.

Les innombrables coups de thêatre qui ponctuent cet album en accentuent le rythme. pour aboutir à la fin de ce tome à un fabuleux combat épique.

Voici les différentes raisons qui me lient à cette saga, et je ne peux que la conseiller aux fans de Marvel.
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Invincible, tome 1 : Affaires de famille

Ce tome est le premier d'une série qui compte 144 épisodes parus de 2003 à 2018. Il comprend les épisodes 1 à 4, initialement parus en 2003, écrits par Robert Kirkman, dessinés et encrés par Cory Walker, avec une mise en couleurs réalisée par Bill Crabtree.



Le superhéros Invincible (Mark Grayson) vole au-dessus de l'Antarctique avec des ses bras un individu qui a une bombe greffée sur le torse, dont le compte à rebours indique qu'elle va exploser dans 13 secondes. Invincible s'arrête en vol stationnaire et projette l'individu au loin. Il explose dans le ciel et la force du souffle projette Invincible dans la neige. Celle-ci amortit sa chute et il se relève indemne, tout en se disant s'il continue comme ça il va finir par faire une crise cardiaque. 4 mois auparavant, Deborah Grayson tambourinait sur la porte des toilettes de la maison des Grayson en intimant à son fils d'en sortir, au risque d'une crise cardiaque. Il indique qu'il était en train de lire un comics, et qu'il sort tout de suite, ce qu'il fait. Il va prendre son petit-déjeuner à la cuisine et demande à sa mère où se trouve son père. À la télé, les infos parlent d'un combat entre un monstre semblable à un dragon et Omini-Man. Mark indique qu'il sait maintenant où se trouve son père, et sa mère observe qu'elle n'est jamais allée à Taiwan.



À la fin de la journée de cours au lycée Reginald Vel Johnson High School, Mark Grayson décline la proposition de William Cockwell de sortir le soir. En effet il doit travailler à l'établissement de restauration rapide Burger Mart. Pendant son service, il sort jeter les poubelles et lance le sac d'ordures vers le haut du caisson : le sac part à plusieurs centaines de mètres au loin. Enfin ! se dit Mark. Le soir, au repas, sa mère lui demande comment s'est passée sa journée, mais son père arrive à table en coup de vent et commence à raconter sa propre journée. Finalement, Mark peut leur dire que ses superpouvoirs sont arrivés. Le soir-même, il sort de sa chambre par la fenêtre, sur le toit de la véranda. Il se lance dans le vide, et effectivement, il se met à voler de manière autonome. Le lendemain, il intervient pour arrêter 2 cambrioleurs de banque aidés par Titan (un supercriminel). Il est habillé d'un pantalon de survêtement, d'un sweater rouge, avec un foulard et des lunettes lui masquant une partie du visage. Son père arrive en civil, après la bataille. Il décide de l'emmener voir Arthur Rosebaum (Art), le tailleur fabriquant les costumes de superhéros.



Le premier épisode de la série Invincible est sorti avant le premier épisode de la série The Walking Dead qui n'a pas été un succès dès le départ. Depuis, Robert Kirkman est devenu un scénariste mondialement connu dont les créations ont connu un succès planétaire. La série Invincible fait partie de ces réussites puisqu'elle a duré 15 ans et a été traduite en de nombreuses langues. Avec elle, Kirkman se lance dans le genre surreprésenté aux États-Unis : celui des superhéros. Il faut une grande confiance en soi (et un peu d'inconscience) pour avoir la conviction de pouvoir créer un nouveau superhéros ex nihilo qui puisse percer et s'imposer dans un marché saturé et avec 2 éditeurs dominants (DC & Marvel) et leurs produits installés depuis plusieurs décennies. En outre, il faut réussir à proposer un produit qui sort de l'ordinaire, tout en respectant les conventions du genre. En découvrant la série, après sa fin, le lecteur sait que Robert Kirkman & Cory Walker ont réussi ce pari, et il regarde donc aussi comment ils s'y sont pris. Ils commencent avec une séquence introductive de 3 pages montrant Invincible en action : le lecteur peut ainsi tout de suite voir ce nouveau superhéros, mais il n'apprend rien sur lui. Puis le récit revient en arrière : le jour où Mark Grayson a découvert qu'il a des superpouvoirs, un peu comme un adolescent découvrant les signes de la puberté.



Effectivement, Robert Kirkman met en scène les conventions attendues : la découverte des superpouvoirs, le plaisir immédiat et sans équivalent du vol autonome, le costume du superhéros, le choix du nom de superhéros, l'utilisation de la superforce contre le gros relou du lycée, les supercriminels, etc. Effectivement Cory Walker dessine en utilisant lui aussi les conventions des comics de superhéros, sur le plan graphique. Omni-Man, Invincible, Atom Eve ont des costumes moulants, avec une belle musculature pour les hommes, et les jambes à l'air d'Eve pour mieux les mettre en valeur. Les criminels se font taper dessus à gros coups de poing. Les personnages sont dessinés de manière simplifiée pour faciliter la rapidité de la lecture et pour tenir le rythme de production. De ce point de vue, le lecteur retrouve également les trucs et astuces pour dessiner plus vite : ne pas représenter les décors dans les fonds de case pendant les combats ou les discussions, utiliser régulièrement les gros plans et même les très gros plans sur les visages, diminuer le nombre de cases par page pour descendre régulièrement à 3 cases, utiliser des cases de la largeur de la page avec uniquement un visage de dessiné d'un côté ou au centre.



Le lecteur ne se formalise pas outre mesure de ces méthodes utilisées de manière quasi systématiques dans les comics de superhéros, d'autant que cela aboutit à une lecture facile et rapide, divertissante avec un investissement minimum. Dès la page 4, le lecteur remarque l'humour un peu basique de Kirkman, avec Mark assis sur les toilettes et sa mère sous-entendant qu'il se livre à une autre forme d'activité solitaire. Il retrouve cette même fibre d'humour lorsque Mark découvre ses pouvoirs en manipulant un sac d'ordures, ou quand il doit se changer dans l'abri poubelle du lycée. Les dessins étant très propres sur eux, et les couleurs claires et lumineuses, il n'y a pas de connotation graveleuse ou dégradante, la narration visuelle se situant plus vers le domaine de l'enfance émerveillée que de l'adulte cynique. Le lecteur commence à se rendre compte de la différence d'avec l'ordinaire des superhéros adolescents quand Mark annonce l'arrivée de ses superpouvoirs à table. Il n'y aura donc pas de jeu de cache-cache avec ses parents, pas de culpabilité à l'idée de leur mentir… et même pas d'angoisse de les mettre en danger vu que son père est aussi un superhéros. En prenant un peu de recul, le lecteur voit que le I de Invincible vient même compléter l'espace négatif du O de Omni-Man. Avec encore un peu plus de recul, il prend conscience que Robert Kirkman a choisi un nom de superhéros qui reprend le I de Image Comics et que Cory Walker a fait en sorte que la barre jaune sur le torse d'Invincible soit complétée par un point formé par l'encolure du costume, Invincible devenant ainsi la mascotte officieuse aux couleurs de l'éditeur.



Il est possible que le lecteur ait été attiré par cette série de superhéros avec en tête l'attente d'une série facile à lire, directe et efficace. Effectivement, ça a l'air d'être l'objectif des auteurs. Mark Grayson a besoin d'un costume : son père l'emmène voir un tailleur spécialisé dans les costumes de superhéros. Il a besoin d'un nom de superhéros : une discussion avec le proviseur lui fournit le mot parfait. Il serait plus simple qu'il ait des amis de son âge avec des superpouvoirs : une autre élève du lycée est une superhéroïne. Ses parents sont plus que compréhensifs : son père lui met le pied à l'étrier tout en lui faisant confiance, sa mère vit déjà avec un superhéros. En fait, Mark savait déjà que son corps acquerrait des superpouvoirs pendant son adolescence. Les dessins montrent bien cette facilité. Il suffit que Mark se jette depuis le toit pour qu'il vole sans effort. Il lui suffit de 2 coups de poing pour mettre à terre son premier supercriminel. Les plans de prise de vue sont simples, sans chercher à épater, et très parlants : en 4 cases, l'artiste sait montrer l'effort d'Invincible pour voler aussi vite que Omni-Man et le fait que celui-ci le sème quand même. Les visages sont expressifs, et le lecteur lit facilement l'état d'esprit de chaque personnage. Les dessins restent dans un registre tout public, sans s'attarder sur les blessures. Lorsque la bombe humaine explose en page 3, son cadavre n'est pas montré. Il faut attendre l'épisode 2 pour voir une goutte de sang quand Mark envoie un coup de poing bien senti dans le visage du supercriminel Mauler. Les dessins ne sont pas inoffensifs, mais ils ne se complaisent pas dans la violence graphique.



Le lecteur apprécie également l'affection que se portent les personnages. Il est visible que les parents de Mark l'aiment et sont attentifs à lui, sans pour autant l'étouffer de leurs attentions. Le lecteur sourit en voyant comment Deborah Grayson s'accommode des horaires très irréguliers de son mari du fait de son occupation de superhéros. Il ressent son inquiétude quand son mari est absent plusieurs jours durant. La relation entre Mark Grayson et Samantha Eve Wilkins est simple et sans ambiguïté. Les supercriminels ont des motivations classiques, sans être des monstres sadiques. L'histoire réserve plusieurs surprises dont les origines de Nolan Grayson, le père de Mark. Il y a d'autres moments humoristiques qui ne reposent pas sur les toilettes. Le lecteur ressent pleinement le fait que les bases ainsi posées dans ces premiers épisodes contiennent la promesse de nombreuses aventures à venir. La narration visuelle remplit son office, sans fioriture, avec un niveau professionnel satisfaisant. 5 étoiles pour un démarrage très agréable, dans lequel le lecteur retrouve le plaisir qu'il associe à une histoire de superhéros sans prétention, mais pas sans originalité, une variation sympathique dans un genre pourtant surexploité.
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Invincible, tome 1 : Affaires de famille

Ce premier tome nous conte l'apprentissage d'un adolescent Mark Grayson doté de capacités spéciales. Fils d'un super-héros venu d'une autre planéte pour protéger la Terre, Mark s'initie au fur et à mesure à ses nouveaux pouvoirs.

Studieux, travailleur et de bonne compagnie, il doit allier sa vie de jeune homme à celle de justicier. C'est à ce moment que les ennuis commencent...

Aprés avoit apprécié " Walking dead", un vendeur m'avait conseillé d'opter pour cette BD qui est du même scénariste Robert Kirkman.

Je suis loin d'être déçu , au contraire, cela me raméne à quelques années en arriére où je lisais avec un grand plaisir les Marvel Comics.

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Invincible, tome 2 : Au nom du père

Ce deuxième album d'invincible est remarquable parce qu'il décrit le dérapage du père "à la superman" de Mark. Rien ne sera plus jamais comme avant pour le jeune héros et les scènes ultra violentes de la fin de l'album marquent une rupture complète avec bien des classiques de la littérature Comics. Le mythe du Superman tombe, et une fois tombé le masque, le côté tyrannique du super-héros se révèle. La frontière avec les super vilains devient mince comme du papier à cigarettes.

Autre moment hors norme de l'album, les gardiens du globe qui sont bien évidemment une caricature de la ligue des justiciers de DC : homme poisson à la morphologie très peu humaine, war woman, darkwing, le justicier blasé de Midnight city, red rush, Green Ghost...

Et puis les petites histoires d'ados de nos jeunes héros, notamment Atom Eve qui découvre que Multi-Kate a séduit son petit ami, et qui la traite de "multipute".

Encore une fois, une foule d'événements amusants, le tragique en plus avec la défection brutale de OmniMan.
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Invincible, tome 24 : La fin de tout 1/2

Ce tome fait suite à Invincible, tome 23 (épisodes 127 à 132) qu'il faut avoir lu avant. Il s'agit de l'avant-dernier tome de la série qu'il est préférable d'avoir commencée au premier tome pour en savourer toutes les finesses. Il contient les épisodes 133 à 138, initialement parus en 2017, écrits par Robert Kirkman, dessinés par Ryan Ottley. L'encrage a été réalisé par Ottley pour les épisodes 133 à 136, et les pages 1 à 8 de l'épisode 137, et par Dexter Vines pour les pages 9 à 20 de l'épisode 137 et pour l'épisode 138. La mise en couleurs a été réalisée par Nathan Fairbairn.



Une cérémonie funéraire se déroule à la capitale sur la planète Talescria : des funérailles nationales. Le cortège est accompagné tout du long par la population silencieuse, présente tout le long du parcours. Finalement, le cercueil arrive au crématorium, pour que les cendres rejoignent les étoiles. Le Grand Allen présente ses excuses à Mark Grayson. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, et devant toute la foule, Mark attaque physiquement Allen. Les deux s'envolent rapidement, et le combat se poursuit dans le ciel, sans crainte de mettre en danger des civils. Au bout de plusieurs minutes, Samantha Wilkins finit par s'interposer, et par les séparer. Allen s'arrête immédiatement et se tient à l'écart. Samantha continue par dire ses quatre vérités à Mark, et s'en prend même physiquement à lui. Elle finit par dire qu'elle regrette autant que Mark le décès de leur proche. Au sol, dans la foule, Nolan et Deborah gardent Terra, aux côtés de Haluma. Allen les rejoint et se pose doucement, s'excusant pour l'esclandre.



Terra s'approche d'Allen et lui demande pourquoi il se battait avec son père. Allen lui explique que Mark est énervé, mais qu'il se calmera sûrement rapidement. Puis elle lui demande pourquoi il a du sang autour de l'œil. Il explique que son œil est très sensible, et il se souvient bien de la fois où Terra lui avait enfoncé le doigt dans l'œil, ce qui s'était avéré très douloureux. Il a l'impression d'ailleurs qu'elle s'apprête à recommencer et il lui demande poliment de ne rien en faire. Elle s'excuse. Loin au-dessus de la rue, Samantha et Mark se sont assis sur le rebord d'un étage d'un gratte-ciel. Ils discutent calmement de la situation. Mark lui redit qu'il a pris conscience qu'il n'est pas un héros, qu'il n'essaye plus d'être un héros, et qu'il a la ferme intention de tuer le meurtrier du défunt. Samantha lui répond qu'elle comprend parfaitement et qu'elle a bien l'intention qu'ils le tuent, tous les deux. Mais avant de se lancer dans cette vengeance, elle formule une exigence non négociable. Le soir, Allen discute avec son épousé Telia. Il rentre dans le détail de ce qu'il a fait, de sa responsabilité dans la mort de celui qu'on vient d'enterrer. Pour Telia, il n'y a qu'une seule chose à faire.



C'est trop dur ! C'est insoutenable ! Comment peut-il déjà s'agir de l'avant-dernier tome de la série ?!? Certes les meilleures choses ont une fin, mais pourquoi cette série ??? Le lecteur se doute bien quelle direction va prendre le récit. Il reste deux ennemis à abattre, enfin deux individus avec lesquels il reste des comptes à régler. Il y a Thragg dont l'objectif exclut toute possibilité de coexistence pacifique, de compromis, et il y a la situation sur Terre. Le scénariste en donne pour son argent en ce qui concerne Thragg, et le lecteur suppose que le retour sur Terre sera évoqué dans le dernier tome. Il est en droit d'espérer que Kirkman va y aller à fond et il n'est pas déçu. Fini de prendre des gants (façon de parler parce qu'Invincible porte bien les siens, et parce que la série n'a jamais pris de gants) : il y a des problèmes à régler, et les personnages ne font pas semblant. Thragg a mis à profit le temps qu'il lui a été alloué et il est prêt : il conquiert les planètes une à une, reprenant certaines où les viltrumites avaient été mis en déroute. Il porte toujours sa superbe fourrure, la dépouille de Thokk, toujours représentée dans le détail, avec des dessins donnant une bonne idée de son épaisseur imposante. Thragg lui-même est massif à souhait, violent, brutal, sans pitié. Il faut voir l'expression de son visage alors qu'un assaillant se brise les phalanges en lui assénant un coup de poing sur le crâne : Thragg assume pleinement les valeurs des viltrumites, et ressent une grande fierté à se montrer le plus dur possible, le plus impitoyable en appliquant la loi du plus fort au pied de la lettre. Ce sont de véritables armées qui se font face et Ottley ne ménage pas sa peine pour dessiner des dizaines de combattants.



Comme d'habitude, les auteurs ne sacrifient pas la caractérisation des personnages au profit de l'action. Avant que la grande bataille ne s'engage, il y a donc cet enterrement. Ils montrent à quel point la mort de ce personnage de premier plan affecte les autres, à quel stade du deuil ils en sont, comment ils vont utiliser l'énergie négative associée à cette perte irréparable. Chacun est affecté à sa manière, en fonction de sa relation personnelle avec le défunt, de l'histoire de ladite relation, de son âge aussi. Comme à son habitude, Ryan Ottley accentue un peu les expressions de visage pour bien faire transparaître l'intensité de l'émotion qui habite chaque protagoniste. Le lecteur est affecté par la colère et le ressentiment de Mark vis-à-vis d'Allen, puis de Samantha vis-à-vis d'Allen, mais aussi d'Allen vis-à-vis de lui-même. Pour le coup, Kirkman n'en rajoute pas : il est plutôt dans un registre en retenue du fait de l'énormité de la culpabilité qui pèse sur chacun. L'artiste se montre tout aussi habile à transcrire d'autres émotions, y compris les plus subtiles. Alors qu'Allen tient Terra dans ses bras, il est évident qu'il souhaite se montrer le plus affectueux et rassurant possible : il suffit de regarder son visage. La mise en page est simple : une case de la hauteur de la page sur la partie gauche, 4 cases les unes au-dessus des autres sur la partie droite, des gros plans sur les têtes de Terra & Allen. Le lecteur peut voir la tentation irrésistible dans les yeux de Terra. Une planche parfaite.



Tout au long de ce tome, le lecteur savoure de tels moments d'intimité, ou de relation interpersonnelle d'une justesse extraordinaire : la douleur émotionnelle de Mark et de Samantha du fait de la perte d'un être cher, le remords insupportable d'Allen la gêne de Telia après avoir prononcé une phrase maladroite, la franche moquerie de Terra devant les costumes de superhéros d'Atom Eve et Invincible (un beau moment d'autodérision de la part de Kirkman), la détermination enfantine de Terra à se montrer forte, l'incapacité d'Ursaal à concilier l'amour familial et le comportement de son père, la réelle tendresse d'Anissa pour son époux. Progressivement, le lecteur mesure toute l'étendue de cet univers, toute la profondeur des personnages et de leur histoire, le degré élevé avec lequel les auteurs leur insufflent une vie réelle, les font exister bien au-delà de simples artifices narratifs ou de jolies couleurs dans les bordures d'une case. Même s'il ne cautionne en rien les actions de Thragg, le lecteur ne peut pas s'empêcher de l'admirer pour a détermination, sa force, sa stratégie, son efficacité brutale et radicale. Mince ! C'est déjà l'avant-dernier tome, et le lecteur éprouve déjà une sensation de perte irréparable à l'idée de ne bientôt plus revoir ces personnages.



Les auteurs sont encore plus conscients que le lecteur qu'il ne reste plus qu'une poignée d'épisodes et ils ont fait en sorte de lui en donner (encore plus) pour son argent. L'heure de la grande bataille finale a sonné et les auteurs font péter le budget. Le lecteur sourit en voyant les scènes iconiques : Allen, Nolan Grayson, Invincible et Atom Eve s'élançant en avant vers le lecteur dans un dessin en double page, Invincible et Atom Eve ayant réendossé leur costume original. C'est cadeau et c'est magnifique : ils donnent au lecteur ce qu'il attend. Kirkman s'est montré sans pitié avec Ottley sur le plan de la narration visuelle : dessins en double page et quantité de personnages à effrayer un dessinateur moins courageux. Ottley avait laissé la place à Cory Walker pour les 6 épisodes précédents, et le lecteur voit à chaque page qu'il a mis ces 6 mois à profit. La narration est d'une fluidité exemplaire. À partir de l'épisode 135, le massacre commence : Thresha met beaucoup de cœur à l'ouvrage à libérer le peuple d'une planète, quitte à en tuer quelques-uns. Nathan Fairbairn sort un rouge un peu foncé pour le sang. Quelques épisodes plus tard, Invincible et Allen sont littéralement couverts du sang de leurs ennemis de la tête au pied. La série a déjà été très gore avec une violence sanguinolente et cet aspect-là de la narration visuelle est de retour. Les combats physiques, ça tâche. À partir de l'épisode 136, les armées investissent les champs de bataille et l'artiste se retrouve à représenter des dizaines de combattants à plusieurs reprises dans un même dessin, voire plus d'une centaine dans une double page de l'épisode 136. Kirkman s'est lâché, sans aucun égard pour le temps nécessaire pour réaliser un tel visuel, et Ottley se montre à la hauteur sans faillir une seule fois. C'est énorme ! Le lecteur observe également le retour de pages à 16 cases, un écho d'un passage précédent, et là encore Ottley ne s'économise sur rien, une richesse visuelle extraordinaire.
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Invincible, tome 1 : Affaires de famille

Un nouveau personnage qui laisse présager une suite intéressante. L'humour vient toujours à point, le graphisme est très agréable . Cependant, je reste un petit peu sur ma faim quant à la profondeur de l'intrigue (pour le moment, Mark et son père sauvent le monde plusieurs fois par jour mais une "grande" problématique n'est pas mise en exergue). Il en est de même de la psychologie des personnages, peu de détails sur les changements que peut vivre Mark avec ses pouvoirs (et son adolescence) ou les angoisses de sa mère qui attend son retour lorsqu'il part combattre les vilains.

J'espère que ces manques seront comblés dans les prochains tomes pour que le plaisir se décuple
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Invincible, tome 1 : Affaires de famille

Concentré de super héros!! Invincible, c'est un petit peu comme si vous décidiez de faire la recette de cuisine ultime avec tous vos ingrédients préférés. Tout est dans invincible.



Alors, une fois la recette réalisée, vous comprenez que c'est indigeste de tout mettre dans une seule recette. Donc Invincible est en plusieurs tomes et c'est tant mieux!!



Dans ce tome 1, nous découvrons un jeune homme un peu complexé parce qu'il n'a pas hérité de tous les super pouvoirs de son père.



Au repas du soir : "Bon, et ta journée Mark?

-Cool, je crois que ça y est, j'ai des super pouvoirs

-C'est très bien, passe moi les patates, veux tu?"



Mais ses complexes ne durent pas longtemps car ses pouvoirs émergent. Il lui faut apprendre à gérer son identité secrète, ses cours, et ses amitiés naissantes avec d'autres héros. Du classique, du très classique, pour l'instant, mais c'est déjà très réjouissant, parce qu'il y a une avalanche d'événements et déjà cet équilibre précaire entre la normalité et l'héroïsme.

Ce sont aussi les multiples rebondissements qui font d'Invicible une histoire unique : le scénariste n'est vraiment pas avare.



Mais le meilleur reste à venir...

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Invincible - Intégrale, tome 1

J'avoue avoir pris Invincible car c'est du Kirkman, et que j'ai vu les couvertures dans mes Walking Dead. Étant plutôt convaincue du talent du monsieur, j'avais envie de découvrir ce qu'il proposait pour une histoire de super héros. La préface nous vend d'ailleurs du rêve, affirmant que c'est « le meilleur comic de super-héros de tous les temps ». Fichtre ! Rien que ça !

C'est toutefois assez glissant, d'affirmer ce genre de choses, car le lecteur aura de très grandes attentes… Et face au dessin plutôt simpliste, et aux couleurs criardes, ledit lecteur pourra émettre quelques réserves…

L'histoire démarre d'ailleurs en étant fidèle à ce qu'on pourrait attendre vu les dessins : on suit un ado dont le père est le super-héros le plus puissant du monde, et qui découvre qu'avec les changements offerts par la puberté, il a *aussi* acquis des super-pouvoirs. Passé les premières découvertes (qui se déroulent très bien, d'autant plus qu'il a l'exemple paternel sous le nez), il rencontre un groupe d'autres super-héros, et s'ensuit quelques intrigues classiques et un peu ado, d'autant plus qu'il commence à tomber amoureux d'une des super-héroïne, qui est aussi élève de son lycée.

Bref, pas d'énormes surprises, beaucoup d'humour, et une certaine nonchalance dans le récit, qui s'inspire (ou parodie, je n'ai pas réussi à trancher) de super-héros très connus. J'en étais à me demander si ce rythme de croisière allait être viable, quand les auteurs ont créé le plus gros twist que je n'aurais jamais pu imaginer : Les Gardiens du Globe se font – littéralement – massacrés, dans une scène de plusieurs pages insoutenables, et dont le choc est d'autant plus violent que tout était coloré, jusqu'à présent, comme si on était dans la confiserie de Willy Wonka.

A partir de là, l'histoire prend un énorme virage – on sait que plus rien ne pourra jamais être pareil – et le scénario devient beaucoup plus sombre et complexe que ce que l'on pouvait croire au début. Personnellement, c'est là où j'ai su que j'étais accrochée, et que je ne pourrais pas faire autrement que lire la suite !

La suite et fin de ce volume 1 tient toutes ses promesses, l'intrigue est captivante, et parfois même stressante. L'humour est toujours présent par touches, mais on sent que le scénario a pris une autre ampleur. On ne peut que s'interroger sur ce qui va advenir, et reconnaître que, si ce n'est peut-être pas la meilleure série au monde, c'en est en tout cas une très bonne.
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Invincible - Intégrale, tome 1

Je me suis plongé avec grand plaisir dans cette première intégrale d'Invincible de Robert Kirkman et j'ai beaucoup aimé !



J'ai regardé la première saison du dessin animé il y a quelques temps et je ne me souvenais de plus grand chose, si ce n'est de la présence d'un grand twist. Et effectivement cela n'a pas raté ; le récit commence de manière assez attendue pour le genre, un ado qui développe des supers-pouvoirs et qui doit jongler avec son quotidien d'adolescent (ce qui parfois requiert de super-pouvoirs !). Et puis il y a ce twist, qui nous fait comprendre que le récit ne va pas se diriger vers là où on l'attendait. Et cela me plait beaucoup. J'ai très hâte de lire la suite.
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Invincible, tome 16 : Histoires de famille

Ce tome qui reprend les épisodes #85 à #90 de la saga US est tout d’abord rythmé par les débats sexuels entre Nolan et Debbie, qui se sont non seulement réconciliés, mais qui partent également vivre sur la planète Talescria, où ils vont retrouver leur fils Oliver et leur ami Allen. Ce dernier n’aura cependant que peu de compréhension envers la trêve pacifiste offerte aux Viltrumites sur Terre. En tant que chef de la Coalition des Planètes, il décide d’ailleurs d’aller exterminer les Viltrumites à l’aide d’une version améliorée du virus créé par Thadeus… au risque de décimer toute l’Humanité au passage…



Lors du tome précédent, Robert Kirkman s’intéressait aux conséquences psychologiques de l’affrontement sanglant entre la Coalition des Planètes et les surpuissants Viltrumites sur Mark Grayson. Le lecteur découvrait ainsi un personnage ayant progressivement évolué d’un super-héros teenager vers quelqu’un de plus mature, recherchant d’autres manières pour régler les conflits. Lors de ce seizième volet, l’auteur poursuit sur la même voie en montrant les conséquences de la guerre Viltrumite (et surtout de la paix qui en découle) sur Allen et Oliver.



En remettant les alliances en question et en mettant à l’épreuve l’amitié entre Omni-Man et Allen, Robert Kirkman propose à nouveau un tome riche en rebondissements. Alternant avec brio les interventions super-héroïques et les séquences plus centrées sur les personnages, il démontre une nouvelle fois toute sa maîtrise du rythme, sans oublier de parsemer le tout d’une bonne dose d’humour. Il continue également de revisiter avec talent le mythe du super-héros, notamment en mettant temporairement le costume d’Invincible sur les épaules d’un autre personnage, comme cela se fait tellement souvent dans le monde des comics…



Visuellement, on notera le retour de Cory Walker sur une partie de l’album, même si la majorité des planches demeure l’œuvre de Ryan Ottley, dont le style cartoony et particulièrement dynamique continue de faire des merveilles.



Une excellente saga, que vous retrouverez bien évidemment dans mon Top Comics de l’année !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Invincible, tome 1 : Affaires de famille

Apprenti super-héros assis sur le trône des toilettes, une bédé à la main, le jeune homme Mark Grayson a tout d’un lycéen ordinaire. Sa mère derrière la porte le rappelle à ses devoirs scolaires mais opportunément, Mark découvre sa force extraordinaire et sa capacité à voler. Costumé, il devient « Invincible ». Son père, moustache en brosse, est un extraterrestre venant de l’exo planète Viltrum peuplée d’humains dont certains sont dotés de super pouvoirs. Entre les cours à suivre, l’amour à vivre, la vie de famille et la lutte contre les super méchants, l’emploi du temps est chargé et détonant.

Premier volume d’une série en cours de Robert Kirkman, Invincible prend agréablement le contrepied des comics avec humour et couleurs franches. Si le graphisme de Cory Walker n’est pas renversant, le trait net, les cadrages et la mise en page dynamiques sont entraînants. La série va probablement se bonifier au fil des épisodes même si son entame ne met pas complètement le lecteur en appétit, les visages manquant de relief et d’émotions, la succession d’histoires semblant décousue.
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Ant-Man : L'incorrigible homme-fourmi

Soutenues par les jolies planches très contrastées avec ses larges aplats de noir de Phil Hester, l’intégrale de la série The Irredeemable Ant-Man se révèle divertissante et plaisante sur la longueur. L’intrigue globale de la série ne vole pas très haut, mais l’essentiel semble ailleurs : un anti-héros drôle et charmeur qui se retrouve à grandir et devenir un autre homme, malgré lui.
Lien : http://www.actuabd.com/Ant-M..
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Ant-Man : L'incorrigible homme-fourmi

Robert Kirkman est un scénariste qui est surtout connu pour ses séries telles que The Walking, Invincible, et Marvel Zombies. Mais il a également écrit des histoires de superhéros dont celle-ci qui sort franchement de l'ordinaire.



Eric O'grady est un agent du SHIELD (une agence d'espionnage high-tech) de rang subalterne. Il est affecté à l'équipe chargée de la surveillance des écrans de contrôle de l'Helicarrier. Il a un jour l'occasion de mettre la main sur un nouveau prototype du costume d'Ant-Man conçu par Hank Pym. Il va s'en servir pour améliorer sa situation personnelle (sans grands résultats) en trichant, mentant, volant et manipulant tout le monde autour de lui. Mais en s'échappant de la forteresse volante du SHIELD, il défigure Mitch Carson, un autre agent du SHIELD, plus gradé, qui avait été chargé de retrouver l'habit d'Ant-Man et démasquer le voleur. Du coup, O'Grady devient un fugitif aux yeux de la loi. Il se sert surtout de l'armure pour échapper à ses poursuivants et parfois, sans faire exprès, il sauve une vie.



Vous l'aurez compris à ce résumé, Robert Kirkman s'est amusé à créer un personnage qui a tout de l'adolescent attardé égocentrique dont les seuls buts dans la vie sont de se la couler douce et de coucher avec autant de femmes que possible. Le scénariste dispose d'une verve exceptionnelle et les tribulations d'Eric O'Grafdy sont burlesques à souhait, régressives et même transgressives. La première fois qu'il rencontre des fourmis, il a peur. Il sauve une femme d'une agression dans la rue, il lui donne rendez-vous dans un restaurant plutôt coté et lui déclare (après le repas) qu'il n'a pas d'argent. Du coup elle paye le repas et il en profite pour taper l'incruste chez elle (au format Ant-Man) et espionner son intimité. Il se sert de la combinaison d'Ant-Man pour espionner les filles sous les douches, y compris une sculpturale Carol Danvers (plus connue sous le nom de Ms. Marvel). Il vole les voleurs pour se faire de l'argent (plutôt que de rendre leurs biens à leurs propriétaires légitimes). Il informe la meilleure amie de son copain que celui-ci la trompe (mensonge éhonté) pour mieux la séduire. Il laisse les Mighty Avengers (Black Widow, Iron Man, Sentry, Ares, Wasp, Wonder Man et Ms. Marvel) se battre contre un gros monstre et il en profite pour faire les poches des victimes...



Ce scénario est servi par les dessins de Phil Hester qui possède un style comics un peu particulier. Il a choisi un style peu réaliste qui esquisse, parfois à gros traits, les personnages et les décors. Même si ça ne relève pas de mon esthétique de prédilection, ce style se marie bien avec le scénario et participe à l'exagération et au burlesque des situations.



Ce recueil comprend les 12 numéros de la série qui s'est arrêtée faute de ventes suffisantes. Cette histoire est un mélange réussi de genres (superhéros + humour) et sa lecture procure de bonnes tranches de rigolades.
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Invincible - Intégrale, tome 1

Après avoir découvert la série, il y a plus d’un an, je me suis enfin lancé dans la découverte des comics Invincible. J’ai naturellement commencé par cette intégrale qui retrace pas mal d’éléments que j’ai pu voir dans la série animée. Les retournements de situation chocs n’étaient donc pas une surprise pour moi, néanmoins, j’ai pris du plaisir à lire cette intégrale que j’ai finalement dévorée plutôt rapidement. Les personnages sont globalement intéressants et donnent envie de suivre les futurs numéros. Les dessins sont assez particuliers et ne plairont pas à tout le monde, même si le niveau augmente indéniablement avec l’arrivée de Ryan Ottley à partir du #8.



Le ton général plutôt mature et violent (malgré le fait qu’on suive un lycéen) est plaisant et fait la force du récit. J’ai déjà commencé la deuxième intégrale et j’espère ne pas m’arrêter là.
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