Court Betten

MANGA SCIENCE-FICTION / SUPER-HÉROS.

Avec ce tome 10, on voit bien qu’on continue de suivre le cahier des charges du Héros aux mille et un visages Mais voilà, après la perte du mentor vient l’heure de l’ordalie ! Le cliffhanger de fin est insupportable : putain vite la suite, même si elle va faire souffrir lecteurs et lectrices !!!

Hideyuki Furuhashi et BETTEN COURT sont moins bons sur la forme comme sur le fond que Kohei Horikoshi. Mais leur passion et leur humilité forcent le respect : avec leur série dérivée très bien pensée ils arrivent régulièrement à être aussi bons voire meilleurs que la série principale… C’est un miracle, et je n’avais vu ça que dans "Saint Seiya – The Lost Canvas Chronicles" !!!
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Alors oui avec ce tome 4 intitulé "Famille" on n’est toujours pas dans un grand manga, mais je tire mon chapeau bas aux auteurs qui ont réussi à mêler de manière si intime grand comédie et grande tragédie !

D'un côté on a le joyeux barnum d'un télé-crochet 100% commercial où Koichi Haimawari et Makoto Tsukauchi embrigadent tous les boloss du quartier pour une oeuvre charité : j'ai eu l'impression d'être dans un DLC d'"Idol Masters", le célèbre jeux vidéo de gestion / simulation de manager de starlettes, et force est de constater que l'humour à la Rumiko Takahashi joue à fond quand le bon fond de Pop lie les jumelles Mu et Yu, le club de danse du Lycée Higashi et le groupe de rock Mad Hatter ^^

D'un autre côté nous suivons la tragédie personnelle de Knuckle Duster mi Punisher mi City Hunter. Derrière le héros il y a un homme, et le dénommé Oguro est un homme détruit qui a tout perdu : sa femme et sa fille ont été victime du même super-vilain parasite, et pour ne pas sombrer dans la folie il a promis à sa femme mutilée qui a sombré dans la folie de retrouver sa fille mutilée qui a sombré dans la folie... le père finalement victime de ses absences au sein de sa famille a tout sacrifié pour devenir une montagne de muscle et une machine de guerre, autrement dit un super-héros sans super-pouvoir dans un monde où 80% des gens détiennent un super-pouvoir : les heures de sa femme sont comptés, mais il n'a jamais été aussi prêt de retrouver le super-vilain qui s'est emparé de sa fille Tamao donc le compte à rebours est lancé... Et il prend des risques inouïs mettant en jeu sa propre vie pour de minces et maigres chances de succès, mais qu'a-t-il encore à perdre ???

Je ne vais pas vous mentir j'ai déjà vu tout ça dans un épisode du comic marvel "Cable", mais je dois reconnaître que c'est extrêmement bien fait : l'histoire est sombre et sérieuse, avec des détails glauques et malsains donc l'entremêler avec l'histoire de Pop, Koichi et Makoto permet d'atténuer sa noirceur tout en douceur... Qu'il est bon le parfum de l'epicness to the max, d'autant plus qu'on a en guest star Present Mic, Midnight, Eraser Head et All for One et qu'on a droit a un épisode bonus crossover entre la série-mère et la série dérivée ! le tome 5 annonce la couleur : « qu'est-ce que la justice ? » Tout un programme dans notre monde gouverné par la ploutocratie mondialisée sans morale ni humanité...
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Dans ce tome 13 les choses se corsent pour Koichi cible de Numéro 6 grand organisateur de l'opération super-terroriste "Anonymous". Mais plus Numéro 6 affinent ses techniques plus Koichi développe ses pouvoirs. Trop bon par nature il joue la défensive, mais il n’est plus très loin d’égaler les véritables super-héros. Les dessins de BETTEN COURT ne sont pas top, mais il donne tout ce qu’il a dans le ventre. Par contre c’est aussi bien voire mieux scénarisé par Hideyuki Furuhashi que par Kohei Horikoshi. To Be Continued donc !
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Alors oui "Vigilante" n'est pas un grand manga, du point de vue de la scénarisation d'Hideyoshi Furuhashi comme du point de vue de la réalisation de Betten Court, mais rarement une série dérivée n'aura été autant complémentaire de sa série mère : ce n'est pas un goodie marketisé qui surfe sur une hype, car bien que complètement indépendant le récit approfondit les personnages et les thématiques de la saga originelle qui se concentre elle sur la quête de Izuku Midoriya, nouvel avatar du Héros aux Mille et un visages qui suit les trace du bogatyr russe Ilya Mouromets et du super-soldat Steve Rogers... Car si "My Hero Academia" met scène l'éternel affrontement du Bien et du Mal à travers les combats épiques et tragiques des détenteurs successifs du One for All et du All for One, "Vigilante" s'interroge sur les frontières entre le juste et l'injuste, le légal et l'illégal, le moral et l'immoral dans les sociétés super-héroïques telles qu'on les voit dans les comics DC / Marvel !



Dans ce tome 3 les délires à la Rumiko Takahashi continuent : après Takeshi Kuroiwa alias Knuckle Duster mi Punisher mi City Hunter et Kazuho Haneyama alias Pop le détournement de Shadow Lady, s'invitent dans la vie Koichi Haimawari, étudiante en sociologie super-héroïque qui veut réaliser une thèse sur nos vigilantes sans connaître leurs véritables identités, et Captain Celebrity, caricature de superhéros yankee exilé au Japon car dans le collimateur du mouvement #metoo aux États-Unis...

Les héros illégaux car sans permis ne sont pas dans la panade car leur nouvelle amie non seulement possède le pouvoir de distinguer la vérité du mensonge, mais elle est en plus la petite soeur de l'inspecteur Naomasa Tsukauchi qui comme eux enquête sur les vilains éclairs accros au trigger... Un drôle de triangle amoureux se met en place quand débarque en plus de la province la daronne de Koichi Haimawari ^^

La fin du tome renoue avec l'action, car dans un remake de "Speed" The Crawler collabore de nouveau avec Ingenium pour stopper un chat-bus fou contrôlé par la super-vilaine lycéenne Kuin Hachisuka (remember "Mon Voisin Totoro" d'Hayao Miyazaki). Et pour ne rien gâcher on nous offre un twist passionnant : et si notre héros amateur possédait en fait un super-pouvoir de beau-gosse et pas un super-pouvoir de boloss ? To Be Continued !

En bonus ce tome 3 se conclue par deux très sympathiques histoires courtes mettant en scènes les personnages de la série mère avant qu'ils n'intègrent le lycée super-héroïque de Yuei.



De la bonne humeur et de la bonne volonté pour un récit à la fois amusant et intéressant : j'ai passé un bon moment ! ^^
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Dans ce tome 12 on a la suite et la fin du flashback où All For One a tout organisé pour s’emparer du super-pouvoir d’accélération cérébrale d’O’Clock avant qu’il ne devienne Knuckle Duster. Retour au présent où les super-vilains ne veulent pas qu’on fasse le lien entre leurs expériences du passé et leurs expériences du présent destinés à faire du nouveau All For One la nouvelle Bête de l’Apocalypse. C’est ainsi que Koichi se retrouvent traqués par les super-héros comme par les super-vilains, et qu’il a fort à faire avec Eraser Head et Numéro Six... Que c'est dommage que les auteurs annoncent la fin de la série, arrêtée pour mettre en avant d'autres séries dérivées beaucoup moins intéressantes mais beaucoup plus rentables !
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Avec ce tome 6 la série est toujours aussi sympathique, le parfait complètement de la série mère "My Hero Academia", mais aussi comme la série mère avec ses hauts et ses bas…

Alors on a le côté tranche de vie à la Rumiko Takahachi avec la cohabitation/colocation entre Koichi et Kazuho qui doivent garder leur identité secrète et qui ne sans s'en rendre compte joue à « je t'aime moi non plus » (remeber Ranma et Akane), Naosama le policier et Makoko la journaliste qui sont frère et soeur mais qui ne doivent pas parler boulot pour ne pas dévoiler leurs sources… Step continue sa carrière d'idol de quartier au sein du groupe « Featherhats », ce qui nous amène sur tout un côté starsystem et merchandising qui me passe au-dessus de la tête, et The Crawler continue sa carrière de super-héros de quartier sauf que comme il tombe systématiquement sur plus fort que lui il finit toujours par les rabattre criminels et super-vilain sur le repère d'Eraser Head et ses 2 potes déguisés en Kamen Raider. Et c'est ainsi qu'il infiltre des soirées étudiantes chaperonnés par Midnight l'héroïne interdite aux moins 18 ans pour remonter les nouvelles filières de distribution du trigger. Car la Villain Factory continue ses expériences, et leur nouveau superviseur supersonique pourrait être le fils ou l'élève d'O'Clock un super-héros de légende : Chao Pin Siquan, l'homme aux quatre poings surcadencés va-t-il remplacer Knuckle Duster ?

Nous sommes toujours dans un détournement du Spiderman de Marvel Comics, et Koichi est le nouvel avatar du Héros aux mille et un visages : privé de son mentor qui lui a demandé de voler de ses propres ailes, il continue d'explorer toutes les possibilités de ses pouvoirs… Et ses derniers évoluent de plus en plus : la glissade devient attraction, répulsion, projection, et après avoir volé il se lance dans le kamehameha… Va-t-il passer de boloss à beau-gosse ? ^^
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Super sympa ce tome 6 ! La série n'est toujours pas un coup de coeur mais cela reste un plaisir à suivre, encore plus depuis qu'Eraser Head et Midnight prennent plus de place. Je trouve leur personnalité plutôt bien respecté par rapport à la série originale « My Hero Academia ».



Cela peut légèrement spoiler.



Il reste moins de 10 tomes avant de terminer « Vigilante », je me demande bien qu'elle sera la direction prise pour le reste du récit ! J'ai hâte de voir Koichi s'améliorer davantage, un justicier discret mais fidèle à lui-même et qui peaufine ses pouvoirs au fil des tomes. La seule chose que je regrette cependant (sans parler du fan service et de l'humour lourd) est l'absence du ''maître'' de Koichi. J'ai trouvé son départ précipité et je ne voulais pas y croire mais force est de constater qu'il ne semble pas revenir... C'est dommage, j'aurais aimé quelque chose de moins discret si je puis dire, au vu de l'importance pour crâneur-man qu'il pouvait avoir au début. Sinon, cet opus nous laisse avec une sacrée révélation finale...

Attention, ça peut spoiler légèrement certains éléments.



• J'ai vraiment eue du mal avec le début de ce tome, avec ce concert qui me faisait penser à l'organisation d'une fête de lycée... Bof, bof... Et puis, certaines révélations arrivent, pour notre plus grand bonheur, si je puis dire. Et c'est bien la première fois depuis le début de la saga que j'ai envie d'enchaîner avec le tome suivant directement, jusqu'à présent je ne ressentais pas d'empressement ni d'attrait particulier. Mais là je dois bien avouer, même si cela n'est pas original en soit, je ne m'y attendais pas et la tournure des évènements m'est sympathique. J'apprécie beaucoup également que les personnages ''secondaires'', à savoir autre que Koichi aka le crâneur-man, soient davantage représentés, je parle évidemment du papy Knuckle et de Pop - où le dessinateur n'en a pas fini de nous montrer son derrière - (aucun intérêt mais que voulez-vous...).



• Pour conclure brièvement, après avoir fait une bonne pause dans ma découverte de My Hero Academia Vigilante, me voilà repartie dans cette aventure illégale à la frontière de la justice ! Une petite lecture qui me distrait en attendant de lire les nouveaux chapitres de la série mère...

Je n'ai pas particulièrement apprécié ce tome. Moi qui pourtant, disais la dernière fois que c'était chouette et intéressant comme saga pour les fans de My Hero Academia ! ^^' (je ne retire pas pour autant ce que j'ai dis).



Je ne peux m'empêcher de comparer avec l'oeuvre originale et franchement, à mon sens, c'est largement en dessous. Mais j'essaie de me raisonner, Vigilante étant une série de mangas à part entière, elle nous apporte du ''plus'' par rapport à la série mère.



• Je vais être brève sur ce qui ne m'a pas plu dans ce tome 3 :

Ici, j'ai trouvé cela un peu « lourdingue » et forcé les explications données par la soeur de Naomasa concernant les super-héros et les justiciers de l'ombre. Aussi, je commence (déjà !) à me lasser de ces ''missions'' qui me semblent plutôt anecdotiques. Et le super-héros américain ? Je préfère ne pas en parler... La sauce n'a pas du tout pris avec moi.



Alors oui, je compte continuer la saga, je sais bien qu'il est difficile d'aimer absolument tout les tomes d'une série de mangas. J'apprécie le fait qu'ici, Vigilante nous interroge sur la frontière entre le légal et l'illégal en ce qui concerne les héros, entre autres. D'ailleurs, les chapitres bonus à la fin de ce tome étaient sympathiques à lire, All Might y est pour beaucoup il faut dire (je ferais l'impasse sur le fan service cette fois...).

Extrait :

Le plus important, à mon sens, dans une oeuvre de littérature, qu’il s’agisse d’un roman ou d’un manga, c’est l’atmosphère, suivant celle-ci le lecteur n’appréhendera pas de la même manière l’histoire. Une atmosphère légère fait que nous nous attendons par exemple à un slice of life ou à une oeuvre comique (où dans le cas d’un manga le graphisme n’est pas la priorité). Tandis qu’une atmosphère, lourde, pesante nous fais attendre une oeuvre bien plus difficile, avec peut-être des morts, des remises en questions ou encore des combats lourds en conséquences. Si je parle de l’atmosphère, c’est parce que ce tome regroupe les deux atmosphères que j’ai cité plus tôt, à la fois légère avec le concert, et lourd avec le combat personnel de Knuckle Duster, deux atmosphère différentes, qui sont bien accordées ensemble permettant d’avoir aucune des deux à l’excès et élargissant une fois de plus la richesse et la complexité de l’univers de Kohei, qui n’est ni tout noir, ni tout rose.






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Extrait :



Bienvenue pour une nouvelle chronique sur l’univers de MHA Illegals avec son tome 3. On démarre avec Koichi qui suit ses cours de Fac, car oui mine de rien il est aussi étudiant, et il est bon de le rappeler dans le manga où on le voit plus sous ses traits de super-héros illégaux. Dans ce tome, on a droit a une « collaboration » entre héros professionnels et illégaux, ou du moins des passages où ils se côtoient, ce qui doit arriver assez souvent… De plus, on nous rajoute une partie où les héros professionnels ont enfin conscience et connaissance de l’apparition d’une drogue jouant sur les alters (c’est pas trop tôt !) du coup, il est fort à parier que ceux-ci se feront plus nombreux dans les tomes à venir !



Makoto va t-elle découvrir qui se cache derrière « The Crawler » ? Est-ce que Koichi connait bien son alter ? C’est sur ses questions que je vous laisse, pour moi il s’agit toujours d’un spin off agréable à lire, qui permet de toucher à d’autres aspects de l’univers crée par Kohei.




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Un volume étonnant qui ne laissera pas indifférent et qui nous conduit pas à pas vers une conclusion qu'on attend avec grande impatience!
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Plus les tomes de Vigilante avancent, plus je trouve ça addictif et je m'attache énormément aux personnages. Au début, c'était un spin-off assez classique avec des nouveaux venus exclusifs à la série, mais qui se servait énormément de la série principale pour avancer et créer une intrigue. Mais maintenant après 6 tomes, c'est clairement faux, bien que Eraser Head, Naomasa ou Midnight soient énormément présent en ayant des rôles essentiels, Koichi et Pop brillent par eux-mêmes avec un style qui leur est propre. Koichi, aka The Crawler, commence à développer de nouvelles armes maintenant qu'il contrôle mieux son pouvoir. Les enseignements de son maître lui sont toujours aussi essentiels et Eraser Head semble entretenir une relation avec lui assez similaire à celle de Deku, ce qui est assez amusant. Pop de son côté, devient proche de Midnight, un peu comme une apprentie, ayant un rôle dans des enquêtes, et non plus seulement une demoiselle en détresse ou la touche de fan service. Malgré différents vilains à chaque chapitre, il y a un fil rouge certain, notamment avec un ennemi mystérieux à la Stain qui se dévoile tout doucement, surtout son lien avec Koichi qui est des plus surprenant. Le duo Furuhashi et Betten Court arrive à nous désarçonner avec des rebondissements qui sortent de nulle part et j'ai hâte de voir ce qu'il va se passer maintenant qu'on se dirige vers la Chine.