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Citation de VALENTYNE


Après avoir monté et bien installé le gamin en selle, Hershel inspecta l’équipement sur le cheval de bât et les sacs en toile emplis de victuailles, de céréales et de deux bidons de 20 litres d’eau, dont nous avions particulièrement besoin puisqu’il n’y en avait pas du tout sur la mesa.

Benjamin talonna son cheval et laissa échapper un petit cri lorsque celui-ci fit un écart sur le droite et avança de six ou sept mètres avant de s’arrêter et de baisser son encolure pour inspecter ce terrain inconnu.

Hershel rit et se mit en selle à son tour. Il ajusta la Henry Yellow Boy dans son fourreau et accrocha la vieille gourde militaire que j’avais vue dans la remorque sur le pommeau de sa selle.

- Vous savez ce qu’on dit ? Que les chevaux n’ont peur que de deux choses ?

- Lesquelles ?

- Des choses qui bougent et de celles qui ne bougent pas. Je souris à cette vieille plaisanterie et le suivit tant qu’il menait le cheval de bât en tête de cortège. Les chevaux adoptèrent un rythme de marche et le chien courut devant pour rester à la hauteur de Benjamin.

Il y a des gens qui préfèrent le printemps et l’été sur les Hautes Plaines, mais je ne suis pas de leur avis. Mon flux sanguin s’accélère et je commence à dormir mieux lorsque les feuilles des trembles commencent à virer en un week-end au jaune d’or et qu’une très fine couche de givre apparaît par surprise un matin sur mon pare-brise.

J’étais content d’avoir apporté ma veste et j’espérai seulement que le bai, quel que soit son nom, ne remarquerait pas qu’elle était en cuir de cheval. Le bleu du ciel luttait contre de grands blancs de nuages diffus, et il était possible que nous essuyions une averse ou même une bourrasque de neige apportée par le front qui promettait de nous arriver au matin (p223)
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