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Critiques de Crockett Johnson (15)
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Barnaby, tome 1 : 1942-1943

Le terme culte, s’il est souvent abusivement employé, convient parfaitement à « Barnaby ». Ce comic strip paraissait dans les années 40 dans une soixantaine de journaux, ce qui ne constitue pas un grand succès puisque certains comic strips apparaissaient dans plus de 200 journaux. Si « Barnaby » n’a pas eu un succès considérable du point de vue quantitatif, son impact a été énorme. Les fans de ce comic strip y étaient très attachés. Pour illustrer cet attachement on raconte que si une série à succès comme Tarzan par exemple ne paraissait pas un jour, ses lecteurs haussaient les épaules en disant juste « dommage », en revanche si « Barnaby » n’apparaissait pas dans le journal, celui-ci recevait 300 lettres indignées. Cette anecdote montre bien que s’ils étaient peu nombreux les fans de « Barnaby » étaient animés d’une véritable passion. Et parmi ces fans acharnés on trouve, entre autres, de grands noms de la B.D, de Charles Schultz à Art Spiegelmann en passant par Bill Watterson. Certains trouveront d’ailleurs dans « Barnaby » une source d’inspiration. Ce comic strip mérite-t-il tant d’amour ? C’est avec curiosité mais aussi avec une petite méfiance que je me suis attaquée à ce recueil regroupant les 2 premières années du comic strip. En effet, j’ai déjà été déçue par des B.D appartenant au patrimoine. Par exemple « Flash Gordon » m’avait profondément ennuyée même si sa valeur historique est indéniable. Je craignais donc que ce « Barnaby » ait mal vieilli. Il n’en est rien. Ce comic strip est une petite perle à laquelle les années ajoutent un charme rétro.



Le point de départ est absolument réjouissant. Le comic strip raconte les aventures de Barnaby, un petit garçon vif et plein d’entrain, et de Monsieur O’Malley, son parrain-fée. Ce dernier est un petit bonhomme rondouillard affublé de 2 petites ailes dans le dos et d’un cigare en guise de baguette magique. Les aventures de ce duo improbable mélangent avec bonheur des éléments magiques et surnaturels avec le contexte quotidien d’une famille américaine moyenne des années 40. Derrière le côté magique et amusant, le propos satirique pointe souvent le bout de son nez mais toujours de façon subtile. Cette finesse permet à « Barnaby » d’être une œuvre intemporelle tout en étant très ancrée dans une époque. Mais le vrai point fort de « Barnaby » c’est l’humour. Tout en utilisant les mêmes mécaniques humoristiques, Crockett Johnson parvient à se renouveler régulièrement et à ne jamais ennuyer le lecteur. Le comic strip est un style de B.D qui ne se prête pas toujours bien à la publication sous forme de recueil. En effet, ce qui fonctionne à raison d’une bande de 4 cases par jour peut vite être lassant si on lit plusieurs pages par jour. Ici il n’en est rien, si certains strips sont plus réussis que d’autres, l’ensemble est de très bonne tenue et à aucun moment, je n’ai ressenti de lassitude. Les situations sont très drôles et les dialogues sont savoureux. D’ailleurs je salue le travail de traduction qui est intelligemment fait. On a droit à de jolies formules (j’adore tout particulièrement l’Amicale Bouliste et Culinaire des Elfes, Farfadets, Gnomes et Lutins à laquelle O’Malley fait souvent allusion) et le traducteur a eu l’intelligence de ne pas chercher à traduire l’exclamation récurrente du parrain-fée, à savoir « Cushlamochree », qu’il aurait été bien difficile de traduire.



J’ai donc passé de délicieux moments avec Barnaby et son parrain-fée, ainsi qu’avec tous les personnages secondaires. Si vous aimez les Peanuts et Calvin et Hobbes, je ne peux que vous conseiller de découvrir le comic strip qui les a inspirés.



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La plage magique

le trait est subtil, les deux personnages aériens, épurés et poétiques, ce ton pastel est magnifique, et l'on est sur la plage avec eux entrain d'écrire des mots que la gomme magique qu'est la mer caresse avec bonheur...magnifique album !





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Le conte de fées d'Harold

Parlons d’abord de l’objet : « Le conte de Fées d’Harold » est un bel ouvrage qualitatif, avec une couverture résistante et des pages épaisses et solides. La couverture violette est un rappel sympathique à la couleur du crayon d’Harold :-) L’édition est soignée et ça se ressent.



Initialement paru en 1955, la date de parution et le thème éculé des contes de fée peut faire craindre un ouvrage daté, ce qui n’est absolument pas le cas : grâce à son histoire intemporelle et à son inventivité graphique, ce livre fait partie des albums totalement indémodables !



On suit les aventures d’Harold, un tout petit héros attachant avec sa barboteuse et ses deux cheveux sur le crâne. Armé de son crayon magique violet, il part se promener dans un jardin enchanté. Mais le lieu est désespérément vide, et Harold suspecte un géant ou une sorcière d’être la cause du problème. Il décide d’en avoir le cœur net et d’en parler au roi. Harold réussira-t-il à trouver le coupable et à redonner vie au jardin enchanté ?



Harold est à la fois maître de l’histoire, qu’il dessine au fur à mesure, mais également acteur : le crayon paraît parfois doué d’une vie propre, et le dessin qui apparaît n’est pas ce qu’Harold pensait dessiner… après tout, ce crayon est magique ;-) Le scénario sert surtout de prétexte pour balader notre petit héros de décor en décor, l’histoire se déroule de manière logique et sans aucun temps mort. Le dessin peut paraître simpliste : quelques traits par pages, uniquement en violet sur fond blanc. Mais quelle virtuosité ! Le travail sur les échelles et les proportions est réjouissant : Harold est-il plus petit qu’une souris ou aussi grand que quatre marches et demie dans ce monde ? L’économie de moyens graphiques cache ainsi une mise en images savamment réfléchie et parfaitement maîtrisée.



En résumé, un beau moment de lecture, que j’ai partagé avec enthousiasme avec mes proches !



Titre reçu dans le cadre de l’Opération Masse Critique grâce aux éditions MeMo – merci pour la rapidité de leur envoi et leur gentil mot me souhaitant une bonne lecture, quelle belle attention !

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Le conte de fées d'Harold

Harold 👶 est aussi petit par sa taille qu'il est grand par sa soif de découverte et son courage. Armé de son crayon violet 🖍 il part à la conquête de son imagination 💭 et nous livre son conte de Fées🧚‍♀️.



L'album est sublime 🤩, tout en simplicité. Les illustrations réduites à quelques traits en sont poétiques. Sans parler de la monochromie violette 🟣 apaisante, elle apporte rondeur et réconfort à l'histoire.



Nul doute que les plus petits s'identifieront sans problème à Harold, peut-être même jusqu'à recouvrir les murs du salon de crayon violet.... A surveiller ! 😂



J'ai été émue de tenir entre mes mains une histoire écrite en 1955, l'année de naissance de mon papa 👨‍🦳, et constater combien elle est toujours d'actualité, universelle 💖.



➡️ A lire à ses enfants👭, pour rêver avec eux. Tout est possible, il suffit d'y croire.
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Harold et le crayon violet

Merci aux éditions Memo et à Babelio pour l’envoi de ce petit ouvrage.



J’ai apprécié la simplicité du trait ainsi que la place laissée à l’imagination, l’incitation à l’imagination même.



Le petit Harold vit une aventure pleine d’embuches et d’obstacles qu’il parvient à franchir malgré ses peurs, grâce à son crayon et à son imagination.



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Harold et le crayon violet

Harold décide un soir d'aller se promener au clair de lune. Cela semble compliqué, car il n'y a pas de lune. Mais Harold tient un crayon violet et, avec ce crayon, tout est possible ! Hop, Harold dessine une lune ! Et un chemin, tant qu'on y est ! Bon, alors, que fait-on après ?



C'est un album très simple, avec un concept auquel, évidemment, on adhère ! Il ne faut pas grand chose pour créer une histoire, l'imagination d'Harold est suffisante. J'aime la différence entre les traits plus travaillés d'Harold et le dessin enfantin tracé par le crayon. Le texte est sûrement plus savoureux dans sa version originale.



C'est une chouette réédition d'un album qui a quasiment 70 ans ! Harold n'a pas vieilli et les enfants d'aujourd'hui aiment toujours autant dessiner.
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Le conte de fées d'Harold

Le conte de fée d’Harold, Crockett Johnson, MeMo, 2022, 16€



Harold est un petit bonhomme en grenouillère, mais ne vous fiez pas à son apparence de bébé, il est plein de ressources et d’une indépendance totale.

À l’aide de son crayon magique, il n’affronte pas le monde, il le crée. A partir de rien, laissant son imagination filer, il dessine d’abord un château, dont il cherche le roi. Mais pour y entrer, il faudrait être plus petit qu’une souris. Qu’à cela ne tienne, il dessine une souris plus grosse que lui. Par un effet d’échelle, il est donc naturellement plus petit qu’elle, et peut se faufiler dans… Un trou de souris.
Lien : https://www.litterature-enfa..
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Le conte de fées d'Harold

[A tout seigneur, tout honneur, je commence par retranscrire fidèlement la critique de mon fils de 4 ans qui a déjà demandé plusieurs lectures :



"Un petit peu pas bien quand il y avait les moustiques et la géante sorcière

Ce qui était bien : le roi et le château.

Mais c'était pas bien quand Harold y pouvait pas rentrer.

Les dessins : trop bien !

En fait y'en a plein que j'aime bien des images... (tout en feuilletant l'album et s'arrêtant à chaque fois) : j'aime bien là... là, et là..."



Bon place à ma piètre critique après le maître.]





Merci aux éditions MeMo pour l'envoi de cet ouvrage dans le cadre de l'opération Masse Critique, accompagné de leur petit mot.



Je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam auteur et personnage de ce petit album cartonné. J'ai découvert par la suite qu'il s'agissait d'un opus d'une série d'aventures parues entre années 50 et 60, et qui a dû avoir pas mal de succès aux USA à l'époque. Très bonne initiative que de faire revivre pour les lecteurs français toute cette série, dont c'est ici le second titre paru chez l’éditeur.



******



On entre dans le livre par la couverture : toute simple, cartonnée, sur un fond mauve on voit un petit personnage en noir et blanc aux allure de bébé déjà grand (barboteuse, deux poils sur le caillou, pas trois!), dans un style qui semble tout droit sortir de Peanuts, dessinant avec un gros crayon d'un violet plus foncé une grande fleur. Derrière lui, la silhouette d'un donjon coupée par le dos du livre, qui appelle à se laisser compléter de l'autre côté, dans l'espace invisible de l'imaginaire. Et ça tombe bien, cette petite gymnastique entre absence et présence rendue possible par le trait plat et enfantin du crayon, c'est tout le projet de l'auteur, Crockett Johnson, dont seul le nom laisse présager d'une certaine ancienneté de l'album. Sans quoi, juste à voir ce bel objet (mention spéciale pour la qualité de l'édition), la fluidité et le côté presque conceptuel du projet, j'aurais pensé à un album tout à fait contemporain.



D'ailleurs, une première lecture ne détrompera pas cette impression de fraîcheur et de nouveauté. Ce n'est pas qu'une question de récit intemporel, dû au choix de phrases courtes à chaque page et accompagnant la progression d'Harold, ne pouvant trahir l'époque de l'auteur ; c'est surtout l'audace du choix graphique, alternant entre cette ligne plate, grasse, la silhouette toute ronde et naïve d'Harold et ce blanc omniprésent, ce blanc de la page blanche à remplir par son imaginaire, qui est d'abord celui de l'auteur...



On pense bien sûr aux infinies ressources de la série d'animation culte La Linea ! (Petit détail : les aventures d'Harold ont été créées avant). D'ailleurs le récit démarre avec Harold traçant une longue ligne au centre de la page, passant par la reliure, sous une demi-lune qui place le récit sous le signe d'une douce rêverie. Il est censé se promener dans un jardin enchanté mais voilà, il n'y a pas grand-chose (carrément rien) qui pousse dans ce jardin. Nous n'avons que la ligne, la lune et la page blanche. Mais de ce rien partira le conte de fée, son conte de fée, celui qui accompagne son imaginaire du soir avant le coucher, puisqu'il finira par atterrir du tapis volant qu'il s'est confectionné à la fin du conte dans son salon, pile à l'heure pour demander à sa maman "de lui lire une histoire avant d'aller au lit" (ce sont les derniers mots du livre, et on distingue de dos la moitié d'un fauteuil où la mère est censée tricoter, puis vient le reliure, et une page toute blanche _ retour à l'imagination vierge du début, temps d'une nouvelle histoire...)



Concernant la lecture avec des enfants : les miens ont 4 et 6 ans, et aucun problème pour suivre, au contraire : tout est fait pour que les plus jeunes lecteurs s'approprient l'histoire. Les phrases accompagnent les actes de création de l'auteur et de son double de papier, Harold ; aussi simplement que les traits violets s'esquissent et donnent formes aux personnages et lieux du conte de fées. Cette simplicité est à la fois rassurante et merveilleuse. Et elle se prolonge dans deux autres participants : l'enfant qui écoute l'histoire bien entendu, et même celui qui la lui lit. J'ai rarement connu un tel plaisir de partage, ce qui est le propre de ce fantastique format de livre qu'est l'album.



Vous aurez compris mon engouement et mon admiration à la fois pour cette œuvre singulière, et pour le boulot des éditions MeMo, que je découvre un peu avec ce livre. Je vais m'empresser d'aller chercher d'autres publications de chez eux en bibliothèque, et j'espère suivre très bientôt de nouvelles aventures d'Harold, bien plus profondes et fécondes qu'on peut le penser au premier abord : ce qu'est, en somme, la littérature que lon qualifie de littérature jeunesse et qui est, avant tout, j'aime à le rappeler, de la littérature tout court.



Merci MeMo, merci Harold, et merci Babelio !



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A tantôt, pour une nouvelle chronique labyrinthique tout en longueur,



Votre dévoué

Divagueur
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Barnaby, tome 1 : 1942-1943

Décidément c’est une période bénie pour les rééditions d’œuvres cultes de la BD américaine. Les toujours pointus Actes Sud/L’An 2 sortent une belle anthologie de Barnaby, un comic strip humoristique datant des années 40-50 qui, si bien moins connu que pas mal de ses contemporains méritait bien d’être redécouvert. Le héros est un jeune garçon qui, après avoir entendu le conte de Cendrillon, souhaite avoir lui aussi une marraine la Fée. Manque de bol c’est une espèce de lutin volant grassouillet et bon vivant qu’il récolte. O’Malley, c’est son nom, est, vous vous en doutez une plaie ! Quand il ne déclenche pas les sirènes anti-aériennes anglaises (les épisodes de ce premier tome se déroulent durant la Seconde Guerre mondiale), il dévalise le garde-manger des parents de Barnaby ou provoque des catastrophes que le garçonnet a bien du mal à expliquer. Inspiration de Waterson pour son Calvin et Hobbes, admiré par ses pairs, l’œuvre de Johnson, d’un trait simple mais évocatif, proche de la « Ligne Claire » franco-Belge des débuts, burlesque et animé, bénéficie d’un traitement luxe avec un livre à l’italienne généreux (320 pages tout de même).. Un petit conseil d'écoute musicale pour aller avec: http://bobd.over-blog.com/2015/10/tresors-de-la-bd-americaine-barnaby-vs-the-pink-panther-strikes-again.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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Le conte de fées d'Harold

Ce deuxième tome d’une série créée autour d'Harold et de son crayon violet nous propose de retrouver le petit héros alors qu’il se prépare à s’aventurer une fois de plus dans la nuit. Déçu de ne trouver aucune plante dans le jardin enchanté, Harold se décide à en parler au roi.
Lien : https://www.ricochet-jeunes...
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Harold et le crayon violet

C'est un peu long pour des petits. Dommage parce que l'univers d'aventures d'Harold, ce monde où tout est si simple à obtenir, est fantaisiste, poétique, magique et fait rêver, imaginer... Les illustrations sont bien pensées, simples, épurées et efficaces.
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Le conte de fées d'Harold

Le petit bonhomme à l’imagination fertile à laquelle donne vie son crayon va devoir prendre les choses en main… Vivement d’autres aventures merveilleuses d’Harold !
Lien : https://cnlj.bnf.fr/fr/conte..
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Harold et le crayon violet

Un grand merci aux éditions Memo et à Babelio pour la redécouverte de ce très joli album.

L' histoire somme toute toute simple de ce petit garçon qui une nuit décide d'aller se promener au clair de lune en compagnie de son crayon violet. Et pas n'import quel crayon celui -ci un brun magique lui permet de créer tout une histoire, tout un tas d'aventures au gré des ses pas et de ses envies. Jusqu' à retrouver le chemin de son lit douillet.



Harold est un personnage tout en simplicité, en rondeur et douceur . Il est seul acteur de cette histoire avec son fabuleux crayon. Il est l'auteur de sa propre histoire. Un sentiment de simplicité dans cette histoire qui est tout sauf simple. Elle révèle un travail préparatoire complexe pour permettre ce sentiment de simplicité.



Comme à chaque fois avec les éditions Memo, on a entre les mains un bel objet (couverture rigide, un papier épais, une illustration de couverture en complète adéquation avec l'histoire).



je me suis bien amusée à suivre Harold sur les chemins de son imagination.
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Harold et le crayon violet

Harold est si mignon dans sa combinaison de nuit et avec ses trois cheveux sur la tête !



Dès la page de titre, on est prévenus, Harold sait ce qu'il veut : il tient vaillamment son crayon violet et trace des traits épais et voyageurs sur toute la surface du papier qui l'entoure. Harold est le maître du crayon et se demande ce qu'il va pouvoir en faire.



Il a bien réfléchi, c'est l'auteur qui nous le dit, et le voilà parti à l'aventure au clair de lune car Harold l'a décidé et le crayon lui permet de faire ce dont il a envie à la seule condition qu'il puisse le dessiner.



Une lune, un chemin, un pommier, un dragon, l'océan...Parfois, les sentiments de Harold, comme la peur par exemple, le font trembler et le crayon décide seul de la suite, ce qui met Harold un peu dans l'embarras. Mais le bambin est plein de ressources.



Je ne vous dévoilerai pas toutes les péripéties d'Harold mais sachez que l'album est d'une grande richesse tout en restant fort simple : quelques traits violets au feutre, un crayonné à l'encre d'un garçonnet en combinaison, beaucoup d'imagination et vous pourrez à votre tour inventer une suite aux aventures d'Harold.



Le propos reste à hauteur des plus jeunes, il évoque les peurs enfantines (monstre, noyade, solitude, égarement) et donne toujours une solution aux questionnements de l'enfant.



L'album est de belle qualité avec une couverture cartonnée épaisse et bien solide tout comme le papier.



Un livre qui peut donc accompagner très longtemps le jeune lecteur parce qu'il est à la fois robuste, drôle et poétique.



Si vous l'aimez vous pouvez retrouver Harold aux prises avec un crayon rose dans une autre ouvrage de Crockett Johnson.



Merci à Babelio et aux éditions MeMo pour l'envoi de ce petit bijou lors de la masse critique. C'est une belle source d'inspiration.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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La plage magique

Deux enfants sur une plage s'amusent à jouer à ce dont nous avons tous joué un jour: écrire des mots sur le sable. Mais quelque chose n'arrive qu'à eux et c'est là où réside toute la poésie étrange et magique de cette histoire. Lorsque les vagues emportent avec elle le mot inscrit dans le sable, elles ramènent dans leur écume ce qui avait été écrit par les enfants. Le dessin au crayon possède un indéniable charme rétro qui contribue avec la simplicité singulière de l'histoire à nous plaire.
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