Quel était le contenu de la menace ? Béatrice préférait l’ignorer : elle venait de comprendre qu’elle allait souffrir, pour de vrai, que sa rébellion de ce matin avait cassé le code qui balisait la relation SM et que le sadisme d’Agnès allait s’exprimer dans toute sa dimension pathologique. N’était-il pas toujours temps de partir, fuir, sauver sa peau, maintenant ? Il y avait Pierre-Jean. Béatrice ne pouvait pas abandonner son fils. Elle allait subir ; il le fallait, pour lui, pour son avenir.