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Citation de Jcequejelis


Marie […] continuait de caresser les cheveux du petit garçon qui les avait fins et soyeux, heureuse de lui savoir au moins cette ressemblance avec Tullock. Ainsi, elle ne l'oublierait jamais.
Le départ de Tullock ne lui causait aucune rancune, uniquement de la tristesse, une très profonde tristesse. Dès le début de leur liaison, elle avait su que ce moment-là arriverait un jour. Avec ce genre de « mariage », la séparation est aussi inévitable que la mort mais comme la mort, quand le moment arrive, c'est toujours le même déchirement. Pour Tullock, Marie avait fait son temps. Pendant huit ans, ils avaient été heureux ensemble dans les limites qu'imposait leur liaison. Toutes les femmes l'appelaient Marie Tullock bien qu'ils ne fussent pas vraiment mariés. Et maintenant Tullock, fort de son expérience africaine, quittait le service colonial pour entrer dans le cabinet d'avocats de son père. Naturellement, il ne pouvait pas être question d'emmener Marie, …

3108 – [Monde noir poche n°16, p. 118/9] Tentons le coup, de Elfred Durosimi Jones.
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