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Citation de LesLecturesdOriane


« — Je devrais te faire couper la tête, grogna le roi.
— Dans ce cas, il vous faudrait supporter le guérisseur qui sent mauvais, répliqua le jeune homme avec un sourire hypocrite.
— Je te déteste.
— Assurément, Majesté. Mais vous aimez mes remèdes.
Dervan se leva pour emporter ses ingrédients dans le placard où il les conservait.
Balthazar l’observait sans mot dire. Non, il ne le détestait pas. Loin de là, en vérité. Plus les jours passaient et plus la compagnie du jeune homme lui était agréable. Dès qu’il ouvrait les yeux le matin, Balthazar trépignait jusqu’à le voir. Le soir, il retardait le plus possible le moment de la séparation. Quand Dervan ne se présentait pas à la salle du trône, le souverain envoyait immédiatement quelqu’un s’enquérir de l’endroit où il se trouvait. Sa pire crainte était de découvrir un jour que ce dernier, lassé de sa mauvaise nature, n’ait déguerpi avec ses médecines et ses bagages. Mais tous les matins, le jeune homme était là, massait ses jambes et lui suggérait ces idées absurdes. »
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