Daan van Kampenhout

S'il fallait attendre ce livre afin de se sentir mieux et de mieux se laisser aller pour être aimé, cela se saurait.

J'ai reçu ce livre grâce à la masse critique de babelio. Il faut savoir que l'ouvrage coûte 19e. C'est cher pour un ouvrage où les exercices sont multiples et les explications préalables bien courtes.

Le titre est pompeux : ce n'est pas un manuel, non. Une approche, une proposition de pistes tout au plus....

Ce livre ne m'a pas convaincue tout simplement parce qu'il n'apprend rien. Tout le monde sait qu'il faut se libérer du passé, faire de la place dans sa vie, que la famille a une incidence sur le moi etc... Il aurait fallu des conseils, des explications longues, des anecdotes au lieu d'exercices, parfois farfelus.

Certains exercices sont convenables, oui, mais d'autres sont inutiles, exubérants.

Je ne suis pas adepte de ce genre de "rituels" où il faut méditer, imaginer des cercles, des lignes, enterrer je ne sais quoi. Si la vie était si simple, cela se saurait !

Je l'ai pris à la rigolade. L'auteur oublie que la plupart des célibataires "endurcis" sont des êtres renfermés et solitaires, qui ont perdu parfois leur optimisme. Bien sûr qu'il faut s'ouvrir aux autres, c'est le principe d'une rencontre. Toutefois, proposer à un introverti de se mettre à aborder des inconnus par dizaine, est-ce crédible ?! Non.

Ce livre ne propose rien de nouveau, c'est même infantilisant sur de nombreux points.

Le lecteurs est noyé dans tous ces rituels farfelus : parfois 3 par pages. Peu de contexte, peu d'analyse comportementale, le plus intéressant est évité.

En outre, la traduction laisse à désirer sur le plan de la syntaxe : "au final" qui est utilisé, mauvaise alternance du masculin/féminin ; des fautes d'orthographe.



Je ne lirai pas de nouveau ce livre et ne le conseille pas, sauf si vous avez envie de vous amuser à parler tout seul face à des symboles....

Il vaut mieux, à mon sens, analyser en profondeur la cause de la solitude et de la difficulté à avoir de la sociabilité ou à se libérer du passé. Ce n'est pas un livre à 19e avec des bouts de ficelles, du papier et du collage qui vous aidera....

Tout d'abord merci à Masse critique et aux éditions l'Originel de m'avoir permis cette lecture !



Je dois avouer que ce n'est pas le type de lecture que j'ai l'habitude de lire (je lis plutôt des essais, quelques romans et des romans graphiques).



Les toutes premières pages du livres me surprennent un peu par leur contenu du coup je m'en vais jeter un œil sur l'auteur et son parcours. Il est l'auteur de 4 livres (peut être plus ? ) tous sur le chamanisme : ce qui explique la tournure des exercices qu'il propose et du discours employé.

L'auteur nous propose tout au long du livre beaucoup d'exercice à effectuer pour enterrer le passé, prendre conscience du poids de l'héritage familial, aller de l'avant, prendre conscience de ce que l'on veut ou ne veut plus, des croyances limitantes....

L'auteur nous invite à effectuer ses exercices sans obligations aucune et en expliquant bien que certaines de ces mises en scènes ne seront utiles qu'à certains et pas à d'autres : à nous de voir en fonction de notre chemin de vie.



Je n'ai pas été très convaincu par les exercices proposés, dans les 2 premiers tiers du livres : leur mise en place a quelque chose de très chamanique (c'est vraiment ce mot qui m'est venu avant de connaitre le parcours de l'auteur). Et accessoirement parlant il faut beaucoup de créativité et de matériel (fleurs, cartons , papiers, colle, crayon, photo, magazines, barbie, bagues...) et invite à beaucoup de bricolage (ex : construire un épouvantail...pas trop mon truc surement). Qui plus est les fameux exercices ne sont pas vraiment écolo ( enterrer des bagues dans un jardin, un parc ou dans la nature , "enterrer des cartes ou les jeter dans un cours d'eau") mais bon ce n'est pas un livre sur le sujet non plus.



J'ai eu l'impression qu'il y avait plus à lire d' exercices qu 'en explications de l'auteur sur le sujet de livre, ce qui donne un peu l'impression qu'en dehors des exercices il y a peu d'informations.



Le texte est en revanche très bien tourné, très inclusif à tel point qu'homme ou femme peut être lecteur.ice de ce livre sans se sentir exclu du discours. Un petit bémol qui a piqué mes yeux quelques minutes : cette phrase page 151 "cela fait partie intégrante de la condition masculine de laisser trainer ses affaires. On devrait peut-être s'y habituer (...) En fin de compte ce que tu veux c'est avoir un homme". Euh comment dire ?! Le discours me gène un peu.



La dernière partie du livre , est beaucoup moins abstraite en terme d 'exercice et m'a plus convaincue.



Je suis donc mitigée sur ce livre uniquement par le fait que je m'attendait à un tout autre contenu, un discours un peu feel good sur l'ouverture aux autres et comment faire au quotidien mais le livre n'en est pas moins intéressant pour autant.

J'aimerais d'abord remercier Babelio et les éditions L'Originel pour l'envoi de Je me laisse aimer dans le cadre de l'opération Masse Critique du mois de février dernier. Ce livre est à des années-lumière de mes lectures habituelles et m'a clairement fait sortir des sentiers battus. J'ai d'ailleurs failli prendre peur en l'ouvrant la première fois et en m'apercevant qu'il était en fait majoritairement composé d'exercices (davantage des défis à se lancer à soi-même pour se forcer à aller vers les autres). J'ai d'autant plus été agréablement surprise en lisant les premières pages : l'auteur est clair et les exercices proposés sont simples et ne demandent la plupart du temps qu'un crayon et du papier. Je n'ai pas spécialement ressenti le besoin de les essayer, mais je suis sincèrement convaincue qu'ils ont été pensés pour convenir au plus grand nombre (hommes, femmes, jeunes, plus âgés...). J'ai en revanche été particulièrement intéressée par les explications qui les précédaient et je n'ai pas manqué de ressortir quelques-unes des anecdotes distillées tout au long du livre à l'occasion de repas de famille ou de soirées entre amis. Vous saviez que le nombre d'enfants moyen d'un pays était étroitement lié au système de retraite en place dans ce même pays, vous ? En bref, une bonne surprise même si très éloignée de mes autres lectures.