Certaines d'entre elles ont franchi le pas, basculant dans l'homicide, faisant la une des médias et bénéficiant d'une aura médiatique salvatrice. Au 19ème siècle, les conjoints violents étaient rarement condamnés, le tribunal leur trouvant souvent des excuses liées à leur condition sociale, l'épouse assassinée devenant une bien mauvaise victime.
Seule Louise Garot, en 1864, a été acquittée pour s'être défendue. C'est l'unique état de légitime défense reconnu pendant cette période. Très peu de cas de femmes ayant cherché à se protéger sont recensés, comparativement aux milliers d'autres mortes sous les coups de leur conjoint.
L'homicide n'est certes pas une solution, mais chacun de nous reste un meurtrier potentiel. Tout le monde s'accorde à ce sujet.
Un déclic suffit...