AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de gabrielleviszs


Alors que la cabine de l'ascenseur tremblait encore, la grille articulée se referma lourdement derrière lui. Il avançait lentement dans le couloir, sa démarche imposante était entravée par sa claudication intermittente de sa jambe gauche. Sa silhouette terrifiante inspectait de son ombre les détails du couloir. Le carrelage était fissuré par endroit, brisé par le travail du temps et les oscillations discrètes de la structure de l'édifice. À l'augure de ses pas, les portes des appartements demeuraient fermées, les âmes tourmentées se terraient dans leur cellule, silencieuses et aux abois. Il trainait son balai, comme la mort traine sa faux, le manche tenu par le bout, le bras tiré en arrière comme si l'objet pesait une tonne. Cela rendait sa démarche encore plus terrifiante, sa présence plus implacable. Il passait en revue les moindres recoins, des bouches d'aérations aux piliers ornementaux juxtaposés sur les murs. Chaque interstice lui était familier. La lumière était exsangue, vêtue de teintes délavées, accentuant un peu plus la pénombre des endroits qu'elle ne pouvait atteindre.
Commenter  J’apprécie          30





Ont apprécié cette citation (2)voir plus




{* *}