La ville ne me fait plus peur, ne m'oppresse plus. Je me suis mis à écrire, moi qui n'aimais pas cela. J'aime laisser libre cours à la plume sur mon carnet. J'y écris mes émotions, mes désirs, mes rêves. J'imagine qu'il serait si simple de promouvoir la paix dans le monde si tout le monde s'asseyait ensemble et s'écoutait, sans jugement, sans arrière-pensée. Juste à écouter les inquiétudes des gens, leur permettre de se livrer sans crainte d'être interrompu. La vie est belle...
"Escusez moi, puis-je vous parler ?"
Je soulève ma tête des cuisses d'Alice pour me redresser et pour faire face à mon interlocuteur. Un homme d'une quarantaine d'années, souriant avec une attitude bienveillante.