Les anciens des Brigades internationales, désormais misérables, malades, battus, maudissent Staline, qui leur a fermé les portes de la vie en même temps que ses frontières, les abandonnant à la misère et à l'humiliation. Ils maudissent le gouvernement français qui, après avoir trahi le "Frente popular", se conduit avec ses derniers survivants comme un bourreau parmi d'autres. Et qui fera pire encore, quelques semaines plus tard, lorsqu'il ouvrira les portes des caps aux chiens nazis venus y chasser leurs proies.