Je suis arrivé au port en avance, et le Prospero n'est pas censé accoster avant une bonne demi-heure. Je vais donc en profiter pour griffonner deux ou trois remarques concernant l'annonce de ma mort, alarmante mais parfaitement inexacte. Je suis à ce jour, à quatre heures et demie de l'après-midi, encore tout à fait en vie, de même que je l'étais ce jour où, sirotant un thé au Café Kafka, j'ai lu ma notice nécrologique dans le journal.