IRIDESCENTES
C’est la nuit
C’est la nuit
qu’il est beau
de croire à la lumière
On ne regarde pas le soleil : des yeux, on l’en tient éloigné. De
L’intimité des choses familières. Et si tu possédais ainsi – d’un geste,
un seul – le pouvoir d’annuler le disque lisse qu’offre la nue au blanc
matin ? À seule fin de retarder le plus qu’il te sera possible, un réveil
qu’inconsciemment tu rejettes.
Pierre de lune, où il fait bon se blottir quand épuisée la terre ne peut que
tendre la main pour esquisser du bout des doigts la Voie lactée.
Toucher le bouton de la porte, ouvrir l’espace interstitiel.
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