Lenteur, mais véhémence poétique. Tels seraient les mots clés du présent recueil.
Une belle profusion d’images déstructurées, décomposées, disséquées qui s’enchaînent néanmoins comme des perles sur un collier. Une poésie qui invite à la lenteur de la lecture, car une poésie exigeante, aux allures souvent hermétiques, mais abordant toute la gravité du moment, de nos moments les plus actuels.
Angela Mamier Nache a écrit, non sans une certaine affection, une très juste quatrième de couverture pour cette amie commune.
Je signale, pour ceux me connaissant mieux, que c’est ma 37e traduction publiée. Mon objectif étant 50 pour mes 50 ans, je vous laisse et file donner un nouveau BAT.
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L'univers de Daniela Toma est surprenant, déroutant, déstabilisant. Ce surréalisme direct, dans lequel "je" et "tu" ne laissent peu de place à "il", invoque des images parfaitement inattendues. C'est le propre de l'acte poétique, certes, mais ici le mélange des registres détonne. Lorsque l'on va à "la pêche avec une grippe en mohair téléchargée sur internet," tout devient possible ! Le travail de traduction a dû être colossal. Bravo à Gabrielle Danoux d'avoir relevé le défi. Entre chroniques quotidiennes, réflexions profondes, autoportraits en mouvement et promenade improbable, rien n'échappe à l'univers totalement mouvant, décalé, sublimé, transcendé par une langue qui n'en fait qu'à sa tête et c'est tant mieux.
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