16.XII
extrait 5
Je suis aussi paresseux qu’une truie :
mes cheveux bien lissés sont ébouriffés.
Doux été, où es-tu ?
Pour sûr, j’aimerais que les champs fussent de
nouveau cultivés.
Et, plutôt que d’être pris plus longtemps
au piège comme celui où je suis,
j’aimerais mieux être moine à Dobrilugk.
// Walther von Der Vogelweide (vers 1170 – vers 1230)
/ Traduit du moyen-haut allemand par Danielle Buschinger, Marie-Renée Diot et Wolfgang Spiewok