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Citation de rkhettaoui


Aujourd’hui, les maisons de couture les plus anciennes fermaient les unes après les autres, les collections des jeunes stylistes qui y officiaient n’étant plus adaptées aux femmes d’âge mûr en mesure de s’offrir leurs créations. Quant aux jeunes, elles n’avaient pas les moyens nécessaires… sauf si un homme très riche était à leur bras. Des hommes beaucoup plus âgés qu’elles, qui les exhibaient comme des trophées, des symboles de leur fortune, de leur pouvoir, de leur virilité et de leur réussite sociale. La haute couture était devenue une parodie d’elle-même : seule une poignée de princesses arabes et les maîtresses des hommes d’affaires russes pouvaient se permettre de commander de tels vêtements.
Lors du défilé des mannequins Dior sur le podium, Vladimir notait ses modèles préférés. Il choisissait toujours pour Natasha les tenues et les robes les plus chères. Comme ses voitures et ses yachts, les vêtements et les bijoux que portait sa compagne étaient les signes extérieurs de son immense richesse. Lorsqu’ils sortaient tous les deux, Vladimir préférait toujours la voir habillée avec sophistication. Quand elle entrait quelque part, il voulait que toutes les têtes se tournent. Même à la maison, il aimait la voir en robe du soir au dîner. « Les jeans, c’est pour les paysans », disait-il, alors que lui-même en portait souvent.
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