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Citation de Siladola


A comparer (la traduction de JC Vegliante) avec celle proposée (laquelle?) par Nastasia-B ci-dessous en avril 2013 (chapitre XIII de l'Enfer) :

[Nessus n'était pas encore à l'autre rive]
quand nous nous lançâmes à travers un bois
que ne marquait pas le moindre sentier.
Ni rame verte, mais de couleur brune ;
ni branche lisse, mais noueuse et retorse ;
ne produisant rien, qu'épines et poison [...]

J'entendais partout s'élever des plaintes
et ne voyais personne qui pût les faire ;
c'est pourquoi tout éperdu je m'arrêtai.
Pour moi, je crois qu'il a cru que je croyais
que toutes ces voix sortaient d'entre les souches
par des gens qui de nous là se cachaient. [...]

Alors je tendis un peu la main devant
et cueillis un rameau sur un grand buisson ;
le tronc cria : "Pourquoi m'arraches-tu ?"
Puis s'étant couvert d'une saignée sombre,
il dit à nouveau : "Pourquoi me déchirer ?
n'as-tu pas en toi quelque esprit de pitié ?
Hommes nous étions, et sommes faits broussailles ;
ta main devrait bien être plus pitoyable,
eussions-nous eu, même, âmes de serpents !"
[là, je ne résiste pas à qq vers de +, que Nastasia-B avait coupés, c'est le cas de le dire... ]

Comme fait un bois vert, si on le brûle
par un de ses bouts, qui de l'autre gémit
et bave en sifflant par le vent qui s'échappe, [reprise traduction de Nastasia-B]
ainsi de la cassure sortaient ensemble
des mots et du sang ; où je laissai la tige
tomber, immobilisé par la crainte.




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