C’est à ce moment que l’idée de partir a commencé à germer. Je n’avais ni attaches, ni projets, et il me restait pour seul héritage une lucidité consternée quant aux perspectives d’avenir d’un type ni trop bête, ni trop malin, peu diplômé, sans appui et sans fortune dans ce mouroir que devenait chaque jour un peu plus le pays.