Flora était une jeune casanière et Alice une vieille emmerdeuse.
Joyeux anniversaire, Romuald. Je vaix érire ces phrases en m'imaginant qu'un jour tu les liras peut-être, ému de déchiffrer les notes d'une vieile bique qui t'aime si fort.
La liberté d'évoluer dans un monde libre et de faire des choix individuels dans une société saine et évoluée l'avait toujours animée. Par principe, elle se battait pour l'égalité de tous, pour tous.
- Elle te manque, dis-moi ?
Boris, assis au bord du lit, l'avait prise dans ses bras pour la câliner.
- Je pense à elle tous les jours, cela fera bientôt un an qu'elle est partie et la nostalgie arrive à l'approche de cette date. Elle étai belle, Alice, une beauté intérieur comme on en voit peu. Elle était fidèle à sa réflexion intellectuelle, coûte que coûte, quitte à déranger autrui.
- Je crois que je t'aime, ma Flo.
L'étudiante était aussi interloquée qu'amusée de voir de quelle façon on vivait dans les clichés. Une mamie, c'est gentil ; une mamie, c'est fragile ; une mamie, ça se plaint tout le temps : une mamie, ça radoote sans arrêt ; une mamie, ça ne ment pas ; une mamie, ça ne fantasme pas ; une mamie, ça ne vole pas ; une mamie,, ça ne couche pas ; une mamie... ça ne fume pas.
Flora aspirait les miettes de pain et crachait sa colère. Vieille pie, vieille chouette, vieux débris, espèce de... de toxico. Elle s'arrêta net et se prit d'un fou rire. "La vieille déteint sur ma santé mentale, il faut que je me repose."