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Critiques de Daouda Keita (5)
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Le vieux chêne et le vieux baobab

J'avais entendu parler de Daouda Keita en tant que conseiller municipal de Bagnolet, je ne le connaissais pas "poète". le titre était alléchant "Le vieux baobab et le vieux chêne", il me faisait penser au choc de deux cultures. Mais, le contenu le fût moins. J'ai été déçu par la non recherche de l'équilibre, de volupté, de sonorité ou de rythme dans ces textes, que j'ai du mal à nommer poèmes. Les mots sont répétés, mal choisis. Un texte sur les femmes, l'auteur nous parle "Aux mains gantés pour les balais", "le suivi scolaire de tes poussins..." ou encore "Ce qui te vaut le nom de phare du mâle d'ébène". Incompréhensible, mal-dit.

Et le pire ce sont les étrangetés , dans "Le camp du chateau", alors déjà on écrit château mais bon cela n'est rien, il met des majuscules on ne sait pas pourquoi, dans le vers "parce que le F1 ou Le F2". Alors déjà sortir dans un poème la désignation d'un appartement, c'est dur mais pourquoi le pronom d'un F2 mérite un l majuscule et pas le F1. Et il y a d'autres bizarreries que je vous épargne. La poésie cela demande du travail et du temps. Il faut choisir chaque mot et le placer au bon endroit, il faut que chaque phrase puisse avoir un sens dans l'ensemble du poème et que le tout soit harmonieux. On en est loin.
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Le vieux chêne et le vieux baobab

En lisant Le Vieux Baobab et le vieux Chêne, au titre à la fois solide et séculaire, on rencontre bien sûr des élans de poésie qui font plaisir. Tout élan veut dire envol. On imagine des ailes, on les voit même qui se dessinent en hauteur, un peu loin de la terre, pour observer le tumulte des hommes, leurs contradictions, leur désordre, leur mésentente, et heureusement quelques terreaux d’amitié et d’espoir...



Tu es la tourterelle de la matinée

Et le hibou de la nuit tombée…

Tu es le grand-père du rap



On tombe sur un homme sensible qui de toute évidence a fait l’expérience des bonheurs, également des affres que procurent les rapports humains. C’est à la fois utile et admirable. On ne peut réaliser rien de grand si, en passant sous les Fourches Caudines, on n’est pas touché par la grâce de l’amour.

Daouda Keïta serait-il une exception à mon théorème de la mutualisation difficile du pouvoir des lettres et de l’action politique effective chez le même homme ? Il a pour lui le temps, j’espère. Et c’est un grand avantage. Qu’il poursuive l’écriture de ses rêves. Qu’il continue, en tant qu’élu politique, de marcher droit dans ses bottes de changeur de vie. L’avenir, l’avenir, mystère !

Le mystère de l’avenir appartient à tous ceux qui croient dans un rêve qui s’imprime. Sur du papier comme dans le cœur. Dans un projet valable qui, reflétant l’imprimé, entend mordicus s’exprimer en des actes durables pour soi-même et les autres. Tant mieux pour la poésie qui nous permet toujours de rêver notre vie. Tant mieux pour la poésie qui nous fait dessiner un préambule à nos démarches. La poésie est à la vie ce que la floraison est à la récolte.

Jean-Robert Léonidas, Ecrivain, 20/05/16


Lien : https://www.lechappeebelleed..
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Le vieux chêne et le vieux baobab





Sous le baobab, sous le chêne, je me suis laissée charmer par des touches sensibles, tendres,

emporter par des colères et douleurs profondes,

Poèmes libres, amour des mots, du rythme

Hommages aux femmes, aux cultures, aux rencontres

Hommage à la vie, aux « vies minuscules »



Vivifiant petit recueil





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Le vieux chêne et le vieux baobab

Je remercie Babelio et sa masse critique et L’Echappée Belle Edition pour m’avoir fait découvrir ce livre.



A l’heure d’en écrire une critique, je me sens désemparée.

Il est toujours difficile d’émettre un avis à propos d’une œuvre poétique.

Ce livre ne m’a pas transportée, n’a pas suscité d’émois.



Le propos est généreux, idéaliste, cherche à embellir le monde. Est-il poétique ?

On ressent une grande culture de l’auteur, une grande sensibilité au monde.



La mise en forme laisse à désirer : fautes d’orthographe, prépositions mal choisies, rythme bancal, comme une lourdeur qui pèse sur les mots.

On y détecte l’existence de rimes.



Certains poèmes ou parties de ceux-ci m’ont paru abscons.



Quelques passages des poèmes de la fin du recueil m’ont semblé plus légers, plus harmonieux.



Pourrai-je me permettre de recommander à monsieur Keita de faire ses gammes chaque jour avant le prochain recueil ?



En même temps, je voudrais le remercier de son regard, de sa connaissance du monde et de sa volonté d’y apporter sa pierre. Ses poèmes ont une pureté d’écrits adolescents, puisse-t-il garder cette pureté dans l’action publique.



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Celui qui donne

L'ARGUMENT

Daouda Keita, de sa plume sensuelle, amoureuse, obsessionnelle et répétitive nous convie par un rythme chaloupé qui scande ses mots à écouter son histoire ; Le récit de sa vie traversée par les visages aimants et admirables de son enfance, des femmes qui l’ont élevées, de ses amis, de ses amours, de ses frères et sœurs autour de lui réunis. Sa famille malienne, omniprésente, tentaculaire au-delà des frontières occupe une place primordiale et constitue le ferment de l'homme à venir. Elle a tracé au plus profond de son être le goût du juste et de la vérité.



De ce parcours particulier se dessine le destin universel des âmes de ce monde. De Bamako à Okamab, de Telongab à Bagnolet une seule et même conduite prévaut l'amitié, l'amour, la dignité d'être homme, le travail, la foi dans la persévérance et l'effort pour tenir haut la rampe. Lui qui a connu comme beaucoup des siens les difficultés de l'exil n'espère qu'une chose, la paix ultime entre les peuples.



Le poète clame sans relâche sa reconnaissance éternelle pour tout ce qui lui a été donné. Ses mots nous touchent comme une flèche qui nous atteint directement en plein cœur. Un hymne au courage, à la joie de vivre et une ode à celui qui donne à l’instar de son ami Bouba à qui Daouda rend hommage à la fin de son recueil et qui fait ainsi de lui à jamais un heureux sur cette terre.



Florence Issac, le 19/11/2020
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Pitch originaux

Dans ce roman étrange, écrit comme une autobiographie, le personnage principal décide de changer de vie. Et pour cela, rien de mieux que de […] ! D'ailleurs, ça marche tellement bien qu'il va progressivement instruire ses amis et ses enfants à ce jeu bien dangereux.

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jouer chaque matin à la roulette russe
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