Dans le noir, tout finit par se dissoudre... Les lieux... Les choses... Les noms... Plus rien n'a vraiment de sens.
Les contours s'estompent, le réel perd de sa consistance...
Suis-je belle ?
Suis-je laide?
J'en viendrais presque à douter de ma propre existence.
La pénombre est l'image que je me fais de la mort...
C'est la raison pour laquelle je suis aussi attachée à ce monde fictif qui naît avec la lumière... Où il suffit aux personnages d'être sous le feu des projecteurs... Pour que la flamme de la vie s'allume en eux !