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Citation de LaChroniquedesPassions


Il passa un bras autour de mes hanches et continua à me pousser. Les gouttes d’eau qui recouvraient ses cils d’encre rendaient ses yeux encore plus brillants. Mon appartement n’était pas vraiment spacieux, donc on ne pourrait plus reculer très longtemps. Mais nous continuâmes à marcher jusqu’à ce que je rentre dans quelque chose. Je me figeai lorsque je pris conscience de ce dont il s’agissait. La Zone 51. Nous nous trouvions en plein cœur de la Zone 51.
J'essayai de repousser Reyes, mais il ne bougea pas d’un centimètre.
Son expression joueuse devint soudain très sérieuse.
— Assieds-toi.
Je tentai de poser la tasse au sommet d'une boîte mais manquai mon coup, ma main tremblante tâtonnant jusqu’à ce que la tasse tombe trop vite pour que je sois en mesure de la rattraper. A l’instant où elle allait atteindre le tapis, Reyes l'empoigna. Du café brûlant fut projeté hors de la tasse et sur sa main, mais il ne sembla même pas le remarquer.
Il se redressa de toute sa taille et répéta:
— Assieds-toi.
Sur les boîtes? Hors de question. Je secouai la tête, mâchoire serrée.
Il déposa la tasse sur un bout de la table, me prit par les épaules, et me força à me retourner pour faire face au trou noir.
— Ce n’est qu’un espace, dit-il en se rapprochant de moi. (Il enroula ses bras autour de mon ventre.) Ça ne signifie rien. (Il se pencha et embrassa ma clavicule. Ma nuque. Mon oreille.) C’est ton espace. Pas le sien.


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