David A. Palmer

Biographie :

David A Palmer a commencé par faire des études d'anthropologie et des études chinoises à l'Université McGill de Montréal, il est ensuite devenu titulaire d’un doctorat à l’école pratique des hautes études et Fellow à la london school of economics and political science, il est également responsable du centre de l’école Française d’extrême Orient à Hong Kong.
Il a également dirigé un programme de recherches à l’EFEO qui porte sur les « mouvements religieux dans la Chine du 20e siècle : tradition et modernité au croisement religieux et du politique”. Il aborde cette question principalement sou l’angle de l'évolution du religieux dans l'histoire moderne de la Chine, et dans ses rapports avec la société et le politique; il étudie le cas de la Chine concernant l'intensification des rapports entre le religieux et le politique dans le monde.
Entre 2005 et 2009, il a dirigé une équipe internationale de recherches dont l’objet était les sociétés rédemptrices. Ses recherches concernaient principalement des groupes millénaristes héritiers de mouvements de salut dits du "Lotus Blanc", et qui cherchent à remettre en lumière la tradition chinoise en l’adaptant à la culture moderne. L’objectif final étant de créer une nouvelle forme d'universalisme centrée sur la civilisation chinoise.
David Palmer a également mené des recherches ethnographiques sur des traditions et pratiques taoïstes ancestrales.
En 2006 il organise avec des collaborateurs au CNRS, Harvard, Berkeley, et l'Université chinoise de Hongkong, un colloque sur le taoïsme moderne et en 2007 un atelier sur la sociologie des religions appliquée au monde chinois. D. Palmer est le co-auteur avec Vincent Goossaert, d’un ouvrage sur La question religieuse en Chine moderne de 1898 à 2008, il a également co-édité un manuel d’introduction à la religion chinoise.
Son livre La fièvre du qigong a obtenu en 2008 le prix Francis L. K. Hsu de l’American Anthropological Association, pour le meilleur livre sur l’anthropologie de l’Asie orientale.
L’objet de son travail est de mieux saisir les transformations de la religion chinoise il aborde donc la question sous l’angle historique, sociologique, et en parallèle la Chine d’hier avec la Chine d’aujourd’hui.