Quand la science remporta sa bataille contre l’Église, conquérant la liberté d'entretenir ses propres hypothèses, elle devint à son tour le principal dépositaire de l'idée que des formes particulières de savoir puissent être des vérités absolues. Cette foi en le pouvoir ultime de la connaissance scientifique fit naître un très grand sentiment de sécurité chez bien des gens, presque comparable à celui qu'éprouvent ceux qui ont une foi inébranlable dans les vérités de la religion.