Et pour qui, le bûcher ? Pour le tyran, le curé, le facho, le colon. Mais surtout, pour le bourgeois. Pour cet être égoïste, prévaricateur, accapareur et parasite, nourri de la sueur et du sang des opprimés - cet être auquel on doit l'invention de l'individu, le miracle de la solitude, la mélancolie, la floraison et la défense des arts, cet être dont la disparition imminente va nous précipiter dans un vacarme de chenil ou de porcherie. Décidément, ça n'est pas simple.