Grâce à mes aptitudes exceptionnelles, j’avais compris tous les mystères de la vie. J’appartenais à la nouvelle génération, celle qui corrigerait les stupides erreurs du passé. Personne n’avait jamais été comme moi dans l’histoire de la planète. J’incarnais l’avenir.
J’étais aussi le meilleur journaliste d’un hebdomadaire. Non, laissez-moi reformuler : je me considérais comme le meilleur journaliste. Les autres manquaient de talent et d’inspiration.