Enfin, je n’étais absolument pas pressé d’ouvrir cette lettre parce qu’elle ne m’apporterait rien. Encouragés par une petite photo dédicacée ou autre babiole, mes autres correspondants, qu’ils soient fans d’érotisme extraterrestre ou de violence urbaine, achetaient, eux, plus de livres. Quant au lectorat de Sibylline Lorindo-Gold, ma principale source de revenus, il comptait de sacrés canons.