Les océanites à queue fourchue, principaux sujets d'étude de John et Robert dans Îles lointaines, comptent parmi les oiseaux les plus mystérieux et les plus fascinants. Ils ne pèsent que 50 grammes mais passent pourtant l'essentiel de leur vie en haute mer, bravant les tempêtes du large. (Préface page 11)
J'ai remarqué que quelque chose nous attire vers les îles lointaines. Comme une force d'attraction. Une baie tranquille, une île en son sein - nous prenons un petit bateau et nous nous éloignons de la terre à la rame -. Nous faisons le tour de l'île, à la recherche d'une plage. Nous accostons et allumons une cigarette. Nous parcourons l'île pour en saisir les contours. Nous faisons du feu.
Nous nous asseyons sur la plage et buvons une bière.
Nous tournons notre regard vers la rive éloignée d'où nous somme venus.
La nuit tombe et le continent s'estompe dans l'obscurité.
Nous écoutons les vagues.
L'île nous requiert.
J'ai remarqué à force d'étudier les cartes
Plus l'île est lointaine -
Plus elle est éloignée dans une partie de l'océan -
Plus impérieuse est la force d'attraction qui s'empare de nous.
Robert : C'est une des questions les plus intéressantes qui soient.
La guerre.
Est-ce naturel ?
Deux hommes se battent, deux oiseaux se battent, voilà qui est assez naturel.
Mais a-t-on déjà vu un millier ou un million d'oiseaux voler ensemble pour en attaquer un million d'autres ?
Les oiseaux tuent, mais on ne les voit jamais qui massacrent.
La guerre et Dieu.
Ce sont peut-être des inventions singulièrement humaines.
Kirk : Vous êtes impie, n'est-ce pas ?
Robert : Je ne fais que poser la question.
Robert : Ellen, j'ai remarqué que vous avez pris l'habitude de m'appeler « monsieur ».
Ellen : Mon oncle dit de vous appeler ainsi monsieur, parce que vous venez du ministère.
Robert : Appelez-moi comme vous voudrez.
Ellen : Bien, monsieur.