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Citation de collectifpolar


Des forains installaient leurs manèges sur l’esplanade. Les stands de tir était déjà ouverts et achalandés. Une loterie déversait sa musique discordante.
Je tournai à droite dans l’avenue de la gare que la vogue, comme nous disons dans nos régions, envahissait aussi : les autos-tampons, la chenille et même d’antiques chevaux de bois si bien astiqués qu’ils semblaient toujours attendre nos grands-mères en crinolines.
Je stoppai sur la place en face de la gare désaffectée, pris ma valise dans le coffre de la Volvo et entrai à l’Auberge des Archers.
La jeune fille de la réception n’avait guère plus de vingt ans et portait des lunettes rondes qui ajoutaient un air de franche innocence à son nez retroussé.
Elle m’accueillit avec un vrai sourire enjoué comme on n’en rencontre plus guère dans l’hôtellerie d’aujourd’hui.
— Vous désirez déjeuner, monsieur ?
Je lui montrai mon bagage.
— Déjeuner, dîner, loger, et ce, pendant trois jours, répliquai-je avec entrain.
Ses yeux bleu clair exprimèrent comme un regret sincère.
— Je suis vraiment désolée mais la vogue dure justement trois jours et nous sommes complets à cette période.
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