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3.44/5 (sur 17 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Etienne , 1941
Mort(e) : 2008
Biographie :

David Morgon, de son vrai nom, Christian J. Mandon, est un auteur de romans policiers.

Il a écrit ses ouvrages tout en enseignant le français dans un collège de Saint-Étienne.

Le Fleuve Noir a publié 36 romans dans la collection "Spécial Police " de 1974 à 1987. Il a également écrit le scénario d'une BD "Les Rubis de la vie " dessinée par Jean-François BIARD ,éditée par Magic Strip en 1984.

Deux oeuvres ont été adaptées pour TF1 (série le Triplé gagnant avec Raymond Pellegrin) : Le Manoir des veuves avec Nicoletta, et Fado pour une jeune fille d'après "la Grande purge".

Source : http://polartregor.blogspot.com
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Le crapaud mâchait du chewing-gum. Il portait un costard à deux ronds; les gros verres de ses lunettes accentuaient l'éclat sournois de ses petits yeux de taupe; ses bajoues dévitaminées s'harmonisaient avec ses détecteurs de son en moule à gaufres. Toute sa personne transpirait la laideur et inspirait la répugnance.
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David Morgon
Le viognier, « le roi des vins et le vin des rois », selon une formule bien antérieure à l’invention de la publicité, c’est, par excellence, l’apéritif enchanteur. Dommage qu’on n’en cultive pas plus, là-bas, au-dessus de Condrieu, sur ces terrasses pierreuses ô combien précieuses qui dominent le Rhône.
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Un ricanement bref retentit derrière moi.
Je ne pus m’empêcher de frissonner d’une crainte pourtant sans fondement.
Je me retournai d’un bloc.
Je ne vis d’abord rien dans la pénombre. Puis une silhouette se découpa lentement, prit une forme vaguement humaine enveloppée dans un long manteau noir, forme qui devint une vieille femme au visage à demi caché sous un fichu noir également.
Une main décharnée s’agita, une bouche édentée proféra des sons stridents qui se répercutèrent sous la voûte :
— Impie !... Malheur !... Vengeance !
— Qu’est-ce qui vous arrive, la vieille ? J’ai failli vous prendre pour une apparition, une momie ressuscitée !
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Spécial Police numéro 1699

J'arrivai à Dompierre-sur-Besbre un matin de janvier gris, triste, froid et pluvieux.
Les ménagères vaquaient à leurs courses journalières, un épicier déchargeait sa camionnette sans se presser, en sifflotant, le boucher voisin le contemplait d'un œil inexpressif derrière sa vitrine, les poings sur les hanches, deux bons vieux en casquette taillaient la bavette au bord du trottoir, appuyés sur leur canne, des bouffées de buée s'échappaient de leurs bouches, ponctuant leurs courtes paroles de paysans laconiques.

Page 8
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e stoppai sur la place en face de la gare désaffectée, pris ma valise dans le coffre de la Volvo et entrai à l’Auberge des Archers.
La jeune fille de la réception n’avait guère plus de vingt ans et portait des lunettes rondes qui ajoutaient un air de franche innocence à son nez retroussé.
Elle m’accueillit avec un vrai sourire enjoué comme on n’en rencontre plus guère dans l’hôtellerie d’aujourd’hui.
— Vous désirez déjeuner, monsieur ?
Je lui montrai mon bagage.
— Déjeuner, dîner, loger, et ce, pendant trois jours, répliquai-je avec entrain.
Ses yeux bleu clair exprimèrent comme un regret sincère.
— Je suis vraiment désolée mais la vogue dure justement trois jours et nous sommes complets à cette période.
Je me composai une mine contrariée et lançai d’une voix bourrue :
— Qu’est-ce que vous me chantez-là ? En voilà des façons ! Rebuter ainsi les honnêtes gens ?... Vous devriez avoir honte, mademoiselle ! Apprenez que j’entends m’installer ici, et sans bourse délier, encore !
La gamine ne s’attendait pas à une telle sortie et jetait autour d’elle des regards affolés de jeune chat mouillé à la recherche d’une bouée de sauvetage.
— Je ne comprends pas, monsieur... Qui a pu vous faire croire ?
Je m’accoudai à la banque qui la protégeait symboliquement du péché et de la tentation et la considérai d’un air amusé. Elle avait des cheveux blonds très fins et son parfum, discret et acide, convenait bien à sa naïveté.
— Ou je vous ai troublée, ce qui serait flatteur pour moi, ou vous n’êtes pas dans votre assiette, ce matin, mademoiselle.
Et soudain elle réalisa sa bévue.
— Mon Dieu ! J’y suis... Vous êtes ce monsieur Morgon qui vient de Lyon. M. Frangin m’avait prévenue mais je ne vous imaginais pas... enfin, pas comme vous êtes !
— Pas trop déçue, au moins ?
— Oh ! non, au contraire.
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— (...) le dimanche, des touristes qui visitent la vieille ville, l’abbatiale et ses célèbres momies... Il faudra que tu ailles les voir, celles-là ; c’est un spectacle vraiment saisissant.
— J’en ai entendu parler. De quoi s’agit-il, exactement ?
— Ça remonte à l’époque des guerres de Religion. Le baron des Adrets, un protestant, après avoir conquis Saint-Hilaire, a fait murer dans la crypte de l’abbatiale quelques paroissiens récalcitrants et disparaître tous les témoins gênants de son forfait. On n’a donc retrouvé les malheureux que bien des années plus tard. Morts, évidemment, et... momifiés. Mais attention, pas embaumés, comme les momies égyptiennes. Plus exactement pétrifiés, dans des attitudes de la vie de tous les jours. On peut voir, par exemple, une vieille femme assise qui a l’air de filer sa quenouille... Que s’est-il passé dans cette crypte murée ? Quel phénomène mystérieux a pu ainsi conserver à ces gens une apparence vivante ? Nul scientifique n’a pu à ce jour résoudre l’énigme. Car tiens-toi bien : si on sort les momies de la crypte, elles se désagrègent, tombent en poussière !
Je me promis d’aller les visiter, ces fameuses momies. Les histoires étranges, même anciennes, ont toujours piqué ma curiosité.
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Des forains installaient leurs manèges sur l’esplanade. Les stands de tir était déjà ouverts et achalandés. Une loterie déversait sa musique discordante.
Je tournai à droite dans l’avenue de la gare que la vogue, comme nous disons dans nos régions, envahissait aussi : les autos-tampons, la chenille et même d’antiques chevaux de bois si bien astiqués qu’ils semblaient toujours attendre nos grands-mères en crinolines.
Je stoppai sur la place en face de la gare désaffectée, pris ma valise dans le coffre de la Volvo et entrai à l’Auberge des Archers.
La jeune fille de la réception n’avait guère plus de vingt ans et portait des lunettes rondes qui ajoutaient un air de franche innocence à son nez retroussé.
Elle m’accueillit avec un vrai sourire enjoué comme on n’en rencontre plus guère dans l’hôtellerie d’aujourd’hui.
— Vous désirez déjeuner, monsieur ?
Je lui montrai mon bagage.
— Déjeuner, dîner, loger, et ce, pendant trois jours, répliquai-je avec entrain.
Ses yeux bleu clair exprimèrent comme un regret sincère.
— Je suis vraiment désolée mais la vogue dure justement trois jours et nous sommes complets à cette période.
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— Tu les connais ? On dirait des péquenots de la ville...
— Ils sont pourtant bien d’ici. C’est, en quelque sorte, le gratin du pays. Le clan Ladret.
— Tiens donc !
— Tu vois le type à lunettes et veste à carreaux qui trône en haut de la table ?
— Le demi-chauve de quarante ans ?
— C’est Philippe Ladret, le député de la circonscription, le chef du clan.
— Il me paraît plutôt fadasse, avec ses sourires obséquieux. Les paysans du coin votent quand même pour ce pantin ?
— Comme un seul homme !
— Il y a une explication ?
— On lui accorde une réputation de malin, de retors. Ça attire toujours le respect, sinon l’admiration. Il a aussi le bras long à la préfecture et obtient des subventions. Par contre, dans le bourg même, où les gens sont quand même plus évolués, il a moins de succès qu’à la campagne. Il n’a jamais réussi à se faire élire maire, par exemple.
— Plein aux as, évidemment ?
— Tu parles ! Il a hérité, il y a deux ans, à la mort de son père, d’une immense fortune et d’une des deux usines de plastique de Saint-Hilaire...
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Le vieux traînait sur les mots, faisait durer les phrases. Comme s’il avait voulu donner à cette conversation anodine un caractère solennel.
— Et savez-vous ce que M. Morgon fait à Lyon ?...
— Je suppose qu’il est de la partie, lui aussi. Un de nos futurs bons clients, peut-être ?
— Vous n’y êtes pas du tout, mon pauvre Régis... A vrai dire, M. Morgon exerce un métier un peu spécial... Il est détective privé !
Ces paroles produisirent un effet extraordinaire auquel je ne m’attendais vraiment pas. Régis Lebrun blêmit, rentra la tête dans les épaules et se mit à se dévorer furieusement le bout des doigts.
— Je ne comprends pas, bredouilla-t-il. Qu’est-ce que ça veut dire ? C’est une plaisanterie ?
Clavelloux éclata d’un rire cynique et grinçant.
— Mais non, pas du tout, M. Morgon est bel et bien détective privé et il est même persuadé qu’il pourrait trouver du travail à Saint-Hilaire !
Sur ce, il m’entraîna à l’extérieur, laissant l’autre en pleine confusion.
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Quand David Morgon détective privé est contacté par le célèbre metteur en scène Polonais : Jerzy Jeskowiack , la surprise est à son comble...
Celui - ci a rencontré dans un bar de Venise , une magnifique jeune fille qui s'est fait appeler Adrianna et qui a disparu en fin de soirée....Et celui-ci veut la retrouver pour la faire jouer dans son prochain film.
Notre détective sur les lieu , va rapidement faire face à des ennuis ....un bossu , va étrangler plusieurs personnes , puis lui- même sera en danger de mort ...
La dite Adrianna qui s'appelle Thérésa est l'héritière suite à la mort accidentelle de ses parents du holding Alessandri , mais suite à une décision plutôt étonnant , elle voulait en effet partager les bénéfices des entreprises entre les ouvriers et les employés ...Ce qui lui a valu d'être passé pour folle et interné puis enfermé dans un palais , sous la garde de notre bossu...
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