En l’absence de toute statistique, impossible de dresser de loi générale, nos multiples entretiens confirment pour autant ce constat empirique : les femmes ayant connu directement ou dans leur entourage des cas de violences domestiques ou sexuelles, d’abandon parental, de prostitution ou de toxicomanie, paraissent fortement représentées dans le jihadisme. Dans ces cas d’espèce, l’idéologie promettant paradis et expiation des péchés pour soi et ses proches après une vie terrestre d’épreuves offre l’espérance d’une rédemption.