En ce mercredi matin, Woody fit ce qu'il faisait toujours au saut du lit. Il avait ses rituels, dans lesquels il trouvait son salut. Le monde était vaste et complexe, perdu dans un système solaire encore plus complexe, dans une galaxie gigantesque, un univers infini - des thrillards d'astres! - et il n'avait pas envie de trop y réfléchir. Dans ce monde, un nombre incalculable de choix pouvaient se présenter, une multitude d'événements se produire. Ces diverses possibilités avaient le pouvoir d'induire une indécision paralysante, et les innombrables menaces qui planaient d’inspirer une peur pétrifiante. Les rituels permettaient de circonscrire et de supporter l'infini.