Le fait d’avoir vécu, des millénaires durant, sous la coupe de tant de suzerains, byzantins, bulgares, turcs ottomans, serbes, soviétiques, leur a donné un appétit immodéré pour la rébellion. Ils aiment à former des armées souterraines aux noms aussi féroces qu’interminables – l’Organisation macédonienne révolutionnaire secrète des jeunes, par exemple – pour mener des actes de guérilla, de sabotage et, de manière générale, simplement pour structurer leur mépris partagé pour les autorités en charge, quelles qu’elles soient.