« Il arrivait qu’on ne voie pas un œuf de tout l’été, se plaignait Elisabeth Custer. Les livres de cuisine nous rendaient folles. » Les recettes exigeaient toujours des œufs, du beurre, de la crème, toutes choses impossibles à se procurer les trois quarts du temps. Elle faisait des vœux pour que quelque astucieuse femme de l’armée ait l’idée de rédiger un petit manuel de cuisine à l’usage des ménagères égarées sur la Frontière.
(Vers 1870)