Marguerite est toujours au Bon Pasteur. Elle travaille comme une folle dans ce couvent qui est aussi une usine de blanchisserie, où les filles dévoyées sont exploitées à bon compte. Les religieuses s’enrichissent sur le dos de leurs pensionnaires et celles-ci doivent obéir et travailler dix-huit heures par jour. Les hôtels, les restaurants, mais aussi certaines familles donnent leur linge à laver et à repasser à l’institution.
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