À une époque où la vie érotique des femmes est un continent largement inconnu et tabou – la vie sexuelle, le plaisir et l’orgasme s’écrivent essentiellement au masculin – il convient de redonner d’abord à la clinique freudienne son caractère progressiste voire révolutionnaire. Freud s’intéresse à la vie érotique des femmes, s’ouvre à leurs souffrances et reconnaît leur sexualité (et la sexualité infantile) comme élément essentiel de leur développement.