AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de poppy64


Dans tes propos, mon cher Pouce, j'ai reconnu la voix de la raison. Mais quelle satanée mouche m'avait donc piqué ce jour-là? On aurait dit qu'il ne restait plus une once de sagesse dans ma caboche.

Indiquant le chemin de terre, j'ai annoncé que je continuais. Aussi folle que moi, Jo a déclaré qu'elle n'abandonnerait pas Monsieur Toc le jour de sa libération.

Toi, tu nous observais, l'air découragé :

- Si vous avez envie de vous faire tuer...! Moi, je m'en vais avertir la police. Désolé!

Au moment où tu t'éloignais, j'ai failli retrouver mon bon sens. J'ai jeté un coup d'œil à Jo, qui m'a regardé elle aussi. Aucun de nous deux n'a flanché.

La forêt s'est donc refermée sur nous. Le cœur serré, attentifs au moindre bruit, on a suivi le chemin de terre. Après un kilomètre environ, on a entendu une exclamation et on s'est planqués en vitesse dans le sous-bois.

Mais le cri ne nous était pas adressé. Abandonnant nos vélos, on s'est faufilés jusqu'à la lisière des arbres.

Un aéroport privé s'étendait devant nos yeux. Sur le bord de la piste, la fourgonnette noire était stationnée parmi d'autres véhicules.

Deux bandits sont sortis d'un hangar en poussant devant eux Monsieur Toc. On les a perdus de vue lorsqu'ils ont contourné un camion.

Toujours déterminés à jouer les héros, on a quitté la forêt et on s'est dissimulés derrière une caisse. Elle était immense et ouverte d'un côté.

On venait à peine de se cacher, quand on a entendu des pas qui se dirigeaient vers nous. La panique nous a saisis et on s'est jetés dans le foin que contenait la caisse.
Commenter  J’apprécie          20









{* *}